par Ulysse P.

Ce beau livre richement sourcé, de 384 pages, paru aux éditions du Seuil ile 26 janvier 2022 à peine n’a pas encore fait l’objet de commentaires : il est probable que bien des journalistes sont en train de s’efforcer péniblement de déglutir leur chapeau, ou de s’étrangler carrément. Une jeune femme de France Culture s’est risquée à le lire, et elle avoue juste : « et je n’ai rien compris ». On a envie de dire… heureusement pour elle, car elle serait aussitôt tombée en dépression en découvrant que si elle avait compris, elle serait aussitôt devenue une pestiférée. Ceci étant, le livre est remarquablement écrit, alerte, joyeux, inventif et positif, et ça commence très fort : « Nous sommes conspirationnistes, comme tous les gens sensés désormais. Depuis deux ans qu’on nous balade et que nous nous renseignons… »

Voici la présentation de l’éditeur :

Le Manifeste conspirationniste veut offrir, après deux ans de confusion politique et d’offensive “sanitaire” échevelée, une compréhension historique des événements. Il détaille et illustre onze thèses, qui forment aussi ses onze chapitres :

1 – La « guerre au virus » est une guerre qui nous est menée.

2 – Le conspirationnisme est le nom de la conscience qui ne désarme pas.

3 – L’irréalité que nous vivons n’est pas celle d’une catastrophe qui sidère, mais celle d’un scénario que l’on déroule.

4 – La contre-révolution de 2020 répond aux soulèvements de 2019.

5 – La guerre froide n’a jamais pris fin.

6 – Ce monde est dual, comme le sont ses technologies.

7 – Le nudge est un nudge.

8 – L’art de gouverner ne produit que des monstres.

9 – La vie n’est rien de biologique.

10 – L’enfer présent n’est que la réalisation du vieux projet positiviste.

11 – Nous vaincrons parce que nous sommes plus profonds.

Et on peut en lire une grosse centaine de pages sur https://www.leslibraires.fr/manifeste-conspirationniste-anonyme-seuil

Anonyme, l’ouvrage rassemble des études approfondies sur les origines du complot covidiste auquel nous sommes encore soumis ; on peut supposer que plusieurs spécialistes y ont pris part. Ils sont unanimes, il s’agit d’une conspiration contre les peuples et contre le peuple, et ce complot multiface vient de très loin ; la première génération des Rockefeller, en 1890 a mis au point la méthode mafieuse, qui débouche maintenant sur l’empire sourd et aveugle de Big Pharma. Le bioterrorisme, déjà longuement pratiqué contre des pays pauvres, est le cadre reconnu maintenant dans lequel a été mis au point le SARS2, par de savants bricolages pour le rendre plus agressif. La CIA, ayant recruté les plus machiavéliques des spécialistes nazis de l’eugénisme, a testé sur des générations de cobayes humains les techniques de piratage de notre cerveau et de notre cœur, de tortures raffinées et indétectables. Les mensonges d’État construisant l’hygiénisme et l’étouffoir vaccinal datent de Pasteur, mais leurs origines gnostiques et leur objectif d’aplatissement de l’humanité par la quantification s’étalaient déjà chez Auguste Comte, un malade mental caractérisé, qui a fini par être interné d’aileurs. On règle son compte aussi à Bateson, entre autres. Et puis place à Michel Foucault, entrevoyant les fissures salvatrices dans la prison folle où tous les machiavélistes successifs ont tenté de nous enfermer. Enfin, sans qu’ils soient mentionnés, s’ouvrent de belles avenues pour les réflexions implacables d’un François Ruffin, d’un Soral, d’un Lucien Cerise, d’un Francis Cousin, d’un Laurent Guyénot ou encore Eric Verhaeghe, même s’ils ne sont pas mentionnés.

L’Express a classé le livre à l’extrême gauche, et l’attribue à Julien Coupat, le brillant rédacteur de « L’insurrection qui vient ». Oui, il y a sa verve, son romantisme, son exaltation et sa foi dans l’action libératrice dont il nous ouvre les portes.

Sur « En attendant Nadeau », un prudent commentateur s’attarde sur le style, pour chipoter, parce qu’il est périlleux de s’attaquer au fond, mais il finit par conclure honnêtement : « Ce manifeste conspirationniste bénéficie de la légitimité et de la diffusion d’une grande maison d’édition, Le Seuil, appartenant à un groupe financé par des actionnaires, Media Participations ».

Oui, la publication de ce Manifeste par Le Seuil est une grosse bonne victoire de la résistance. Il est prudent de le lire et de le faire lire sans attendre. Si on découvrait que l’auteur anonyme ou l’éditeur ne sont pas vaccinés, qu’ils constituent par conséquent une « mise en danger de la vie d’autrui », qu’il faut d’urgence leur remettre la muselière et tenter de les rééduquer comme le professeur Fourtillan… à Dieu ne plaise, ni à notre âme qui a besoin d’eux !

Oui, on les remercie, et on se régale d’un livre très tonique. Vous saviez vous, que M Bourla, le patron de Pfizer, était vétérinaire, au départ, ce qui explique pas mal de choses, évidemment ? Il y a bien d’autres choses à découvrir sur les limites de la cervelle prétendument augmentée des Bill Gates, Marc Zuckerberg et autres Karl Schawb.

Au fait, vous n’êtes pas encore au courant qu’en Israël, où cette bande de gangsters a eu le champ libre en priorité pour faire ses petites expériences, on a une explosion de cas vaccinaux officiellement reconnus, et très graves ?

Comme il est écrit en conclusion du « Manifeste conspirationniste » : « Une bonne vengeance est toujours salutaire. C’est le meilleur antidote contre le ressentiment » (p. 367). Et d’ailleurs, nous sommes tous potentiellement des poids lourds ! « Notre époque est particulièrement riche de ces déserteurs immobiles qui logent jusqu’au cœur de l’appareil adverse. Plus rien ne tient, il y a des Snowden potentiels partout… » (p 378)

source : Entre la Plume et l’Enclume