Wikipédia et la théorie de la conspiration

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Oublions les menaçantes et coutumières polémiques, et essayons d’apporter des nuances et des délicatesses dans les lignes qui vont suivre.  Or voici ce qu’on trouve entre autres dans les trente glorieuses pages de Wikipédia sur la théorie de la conspiration.

« Karl Popper, dans son livre sur la société ouverte, lui-même inspiré par Bergson (beau-frère du fondateur de la Golden Dawn), et qui a si mal inspiré qui l’on sait, indique :

« … les conséquences de nos actes ne sont pas toutes prévisibles ; par conséquent la vision conspirationniste de la société ne peut pas être vraie car elle revient à supposer que tous les résultats, même ceux qui pourraient sembler spontanés à première vue, sont le résultat voulu des actions d’une personne intéressée à ces résultats ».

Très d’accord. La note Wikipédia ajoute :

«Karl Popper voyait dans les théories du complot une « sécularisation des superstitions religieuses » où « les dieux d’Homère, dont les complots expliquent la guerre de Troie, y sont remplacés par les monopoles, les capitalistes ou les impérialistes ».

Très comiquement on ajoute ici :

« Popper remarque par ailleurs que les personnes les plus désireuses d’amener le paradis sur terre sont les plus enclines, une fois au pouvoir, à adopter des théories du complot pour y expliquer leur échec. »

Mais alors, justement, la mondialisation et la construction de l’Europe, clairement voulues pourtant par certaines élites (Wikipédia cite même le vieux Rockefeller et ses provocations) n’ont pas amené le bonheur sur la terre. Et ce sont elles justement qui voient des théoriciens conspirateurs partout, et des réseaux dangereux menacer leurs agissements vertueux !

Philippe Corcuff avait remarqué, sur Médiapart, à propos de chasseurs de « théoriciens de la conspiration » ou de praticiens de la « théorie du complot » :

« La critique, souvent juste, du conspirationnisme de Meyssan conserve malheureusement des traces des schémas complotistes. Sans entrer dans des délires du type de Meyssan, elle contribue elle-même, par petites touches, au climat conspirationniste contemporain qu’elle dénonce. »

Puis Wikipédia se rapproche de la vérité :

 « C’est ainsi que sans souscrire eux-mêmes au conspirationnisme, les philosophes Antonio Negri et Michael Hardt soulignent, dans leur livre Empire sur la mondialisation, que les théories du complot ne doivent pas être rejetées par principe :

« […], nous n’entendons pas suggérer qu’il existe un petit opérateur derrière le rideau, un magicien d’Oz qui contrôlerait tout ce qui se voit, se pense ou se fait. Il n’y a pas un point de contrôle unique qui dicte le spectacle. Celui-ci, toutefois, fonctionne généralement « comme » s’il y avait effectivement un tel point de contrôle central […], le spectacle est à la fois dispersé et intégré. […], les théories de conspiration gouvernementale et extragouvernementale pour un contrôle mondial – qui ont proliféré ces dernières décennies – doivent être reconnues comme justes et fausses tout ensemble […] : les théories de conspiration constituent un mécanisme grossier mais efficace pour approcher le fonctionnement de la totalité. Le spectacle de la politique fonctionne « comme si » les médias, l’armée, le gouvernement, les sociétés transnationales, les institutions financières mondiales, etc. étaient tous consciemment et explicitement dirigés par une puissance unique, même si, en réalité, ils ne le sont pas. »

Wikipédia donne ensuite une meilleure explication, presque libertarienne, et liée au développement effarant de notre Etat moderne et de son despotisme tocquevillien :

« Pour un premier courant, c’est l’« excès d’institution » qui provoque le développement des théories du complot. Timothy Melley (Université de Miami), spécialiste de la culture populaire, parle d’une « agency panic »: il voit dans le conspirationnisme l’expression d’une crise de l’individu et de son autonomie, ainsi que son angoisse face au pouvoir croissanttechnocratique et bureaucratique, des administrations. Il considère en outre la théorie du complot comme un élément essentiel de la culture populaire américaine de l’après-1945 »

Chez Lord Byron (Manfred), on appelle les démons les agences.

Dans mon livre sur internet (publié en 2000, republié depuis), je rappelle ce fait :

« Un style paranoïaque ne fait pas référence à une maladie mentale. L’historien des idées Richard Hofstadter remarque qu’un paranoïaque voit une conspiration dirigée directement contre lui-même là où un paranoïaque politique voit une conspiration visant des millions d’autres individus, une nation tout entière voire l’humanité tout entière. Le même phénomène a actuellement lieu en France où l’ensemble du processus européen ou de la mondialisation est tragiquement vécu par des esprits de gauche et de droite. »

Ceci dit, nier les agences du système US et leur rôle effectif un peu partout dans le monde, c’est être végétal ou imbécile ; ou en faire partie. La mafia aussi, rappelle Guy Debord, aime expliquer qu’elle n’existe pas.

On est bien d’accord ici et j’ai rappelé dans mon livre sur littérature et conspiration la vision de Rothbard. La théorie de la conspiration c’est, selon ce grand libertarien, l’interprétation de l’histoire qui ne convient pas aux élites et au système média. Je le cite en anglais pour qu’on ne m’accuse de rien :

« It is also important for the State to inculcate in its subjects an aversion to any outcropping of what is now called “a conspiracy theory of history.” For a search for “conspiracies,” as misguided as the results often are, means a search for motives, and an attribution of individual responsibility for the historical misdeeds of ruling elites.”

J’ai montré aussi que Tocqueville ne croit pas en la théorie de la conspiration dans sa lettre essentielle et ignorée au marquis de Circourt (lettre du 14 juin 1852, œuvres complètes, tome VI). Mais Tocqueville remarque aussi que l’histoire moderne ne donne plus de rôle aux hommes : tout est soumis à la fatalité ou aux choses, ou au hasard, ou à rien du tout.

Tocqueville :

« Les historiens qui vivent dans les temps démocratiques ne refusent donc pas seulement à quelques citoyens la puissance d’agir sur la destinée du peuple, ils ôtent encore aux peuples eux-mêmes la faculté de modifier leur propre sort, et ils les soumettent soit à une providence inflexible, soit à une sorte de fatalité aveugle.»

Les historiens conspirent… Dans notre société on se fait traiter de tout quand on cherche une explication. La recherche d’une explication devient la théorie de la conspiration. Et si en effet on est accusé de théorie de la conspiration parce qu’on conteste la version nulle officielle, c’est qu’on déjà en plein fascisme. Lisez et relisez le Raico sur la nécessité de guerre pour les présidents américains. Pour un président américain (voyez Donald), être, c’est faire la guerre. Ne pas être, c’est ne pas la faire.

Wikipédia ajoute que finalement, oui, peut-être, après tout, pourquoi pas, la théorie de la conspiration peut avoir du bon. Et sans citer Max Weber qui inspire les lignes suivantes, on ajoute bravement :

« Pour Pierre-André Taguieff, les théories du complot, très médiatisées sur Internet, dans certains jeux (comme Deus ExHalf-LifeIlluminatiMetal Gear) ou films (comme X-FilesPrison BreakEnnemi d’État), répondaient à un besoin de « réenchantement du monde », selon l’expression de Peter Berger : elles participeraient d’une reconfiguration des croyances et d’une sublimation du religieux sous une forme sécularisée. Insistant sur la déstructuration culturelle plutôt que politique ou religieuse, le sociologue voit le terreau de développement des théories du complot dans la postmodernité : relativisme cognitif (Raymond Boudon), fragmentation en néo-tribus et en sous-cultures (Michel Maffesoli), dévalorisation des « canaux officiels de communication » (politiciens, médias), confusion accrue entre l’image et le réel ».

C’est ce qui explique le succès de Dan Braun ou d’Umberto Eco, auteurs de conspirations bien improbables. Mais j’ai montré dans mon livre sur la conspiration que les romans de conspiration de Chesterton, de John Buchan ou de Jack London illustrent et expliquent aussi très bien notre siècle et ses énormes transformations, révolutions, etc. Ces livres reflétaient aussi les préoccupations de leurs auteurs, toutes trois différentes. Chesterton plutôt chrétien médiéviste, Buchan impérial et bien british, London gauchiste et révolutionnaire.

Et je rajoute ces trois lignes de Wikipédia :

« La théorie du complot serait donc un palliatif face à l’annihilation de l’individu par des institutions trop présentes, ou à l’inverse face au vide provoqué par la vacance des institutions. Dans les deux cas, elle est une réaction à la perte du sens ordinairement assuré par un ordre social bien régulé. »

On navigue entre fiction et réalité, comme dans une pièce shakespearienne. C’est Lovecraft qui a raison une fois pour toutes : c’est la peur qui domine l’homme. Il y a ceux qui ont peur du système, et ceux qui ont peur de ceux qui ont peur du système.

Nicolas Bonnal

 Sources

Nicolas Bonnal – Internet ; les grands auteurs et la théorie du complot (Kindle_Amazon)

Popper – la société ouverte et ses ennemis

Timothy Melley – Panic agency

Murray Rothbard – A libertarian manifesto

Tocqueville – Correspondance ; Démocratie, II, première partie, chapitre XX

Wikipédia – article théorie du complot

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Igor Strychnine
Igor Strychnine
21 mai 2017 10 h 20 min
Voici une apologie de la nécessité d’une histoire secrète, interdite d’accès, parce que ‘honteuse, issue du livre de Martial Cadiou, “Le viol de Clio ou la subversion de l’histoire par l’historiographie moderne” Edilivre, 2011

L’histoire secrète

« L’Histoire, la grande histoire, n’est jamais ce qu’en pensent ceux qui la subissent, aveuglés à dessein comme ils se trouvent par ses meneurs occultes. Le secret agissant de la grande histoire il nous faut le chercher dans les raisons vivantes de ceux qui la font et la défont, dans le silence et dans les ténèbres du dessous des cartes, loin du regard et hors de l’attention des masses (…). »
Jean Parvulesco.

Honoré de Balzac dans ses « Illusions perdues »ne l’a pas dissimulé : « Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, qu’on enseigne ; puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements, l’histoire honteuse. »
Et plus près de nous, l’académicien, Charles Kuntzler, en son livre « La vie quotidienne sous la Régence » Ed.Hachette ou encore Pierre Miquel « Les mensonges de l’Histoire » Ed.Perrin, 2002 ont confirmé les dires de Balzac en avouant que : « l’histoire ne doit pas dire toutes les vérités… ».
Ainsi Guy Breton en ses « Histoires d’amour de l’histoire de France » Ed.Presses Pocket – a fort justement souligné le silence des historiens qui ont parfois rendu notre histoire ennuyeuse. Pour eux, les évènements qui ont bouleversé la France aux cours des siècles n’eurent pour motifs que des causes sérieuses.

L’histoire secrète relèverait d’une perspective méthodologique propre à l’historiographie traditionnelle, qui, outre les deux dimensions de surface comprenant les causes, les faits et les acteurs apparents, considère aussi la dimension en « profondeur », souterraine, occulte où se meuvent des forces, des influences, dont l’action est souvent décisive et qui ne peuvent se ramener au seul plan
humain, individuel ou collectif.
Ainsi les causes réelles des grands évènements historiques sont nécessairement cachées, toute intelligence vraie des dimensions supérieures, métahistoriques, de l’histoire mondiale en marche s’adressera toujours à un centre de gravité occulte, situé dans l’invisible, hors de portée de l’analyse superficielle et tronquée des évènements historiques que se font les pseudo-historiens profanes.
Ceci posé, il convient tout d’abord de préciser le sens du terme « souterrain » utilisé plus haut. On ne doit pas penser, à cet égard, à un fond obscur et irrationnel qui, vis à vis des forces visibles de l’histoire, serait comparable à ce qu’est l’inconscient vis à vis de la conscience de veille de l’individu. Là où l’on peut effectivement parler d’inconscience, c’est dans le cas de ceux qui, eu égard à une conception traditionnelle des évènements, se révèlent être beaucoup plus des « objets » que les « sujets » de l’histoire en ne se rendant pas compte, ni dans leurs pensées, ni dans leurs actes, des influences auxquelles ils obéissent et des véritables fins qu’ils finissent par servir.

À cet égard, il faut bien se dire que les faits les plus décisifs de l’histoire secrète se déroulent dans la zone de l’inconscient humain. Mais si l’on considère les véritables agents de l’histoire dans la perspective particulière que nous évoquions plus haut, il en va tout autrement : ici, on ne peut plus parler ni de subconscient, ni d’inconscient, car ce à quoi l’on a affaire, c’est à des « intelligences » qui savent parfaitement ce qu’elles veulent et connaissent les meilleurs moyens d’atteindre presque toujours individuellement leur but.

L’historiographie catholique elle-même considérait l’histoire, non comme un simple mécanisme de causes naturelles, politiques, économiques et sociales, mais bien comme le développement d’un plan – le plan « providentiel » – auquel s’opposent des forces
ennemies – appelées trivialement, dans leur perspective spirituelle, les « forces du Mal ».

Il y a là un contenu positif, sous réserve qu’il soit ramené à l’essentiel, qui est en l’occurrence ce que Mircéa Eliade nommait « coincidentia oppositorum » ou « l’Urgrund », c’est-à-dire au cadre, non-dualiste.
Cadre qui prend en charge les forces centrifuges et centripètes à l’œuvre dans l’histoire.
Les causes les plus profondes de l’histoire – celles qui agissent dans un sens négatif, aussi bien que celles qui agissent dans un sens positif et équilibrant – opèrent surtout grâce à ce qu’on peut appeler les « impondérables ». Elles déterminent des changements
presque insensibles – idéologiques, sociaux, politiques, etc. – générateurs d’effets importants.
Elles n’opèrent presque jamais d’une façon directe, mais en imprimant à certains processus existants une « direction » conforme au but recherché – but auquel même les facteurs de résistance finissent par concourir.

Ainsi, des hommes et des groupes, qui croient poursuivre seulement ce qu’ils ont voulu, deviennent ainsi les moyens ou les instruments (les « idiots utiles » de Lénine) grâce auxquels se réalise et devient possible quelque chose de différent, où se révèle précisément une influence en un « sens » supra-ordonné.

Cela n’échappa pas, ni à W.Wundt, qui a parlé de « l’hétérogenèse des fins », ni à Hegel qui introduisit la notion de la « List der Vernunft » dans sa philosophie de l’histoire.

À la différence de ce que l’on constate – dans une large mesure, du moins – sur le plan des phénomènes physiques, l’historien sagace rencontrera de nombreux cas où l’explication « causale » (au sens physique et déterministe) échouera, parce que les comptes ne seront pas exacts, parce que la somme des facteurs historiques apparents ne sera pas égale au total.
C’est surtout cette différentielle, surtout quand elle se présente comme différentielle entre ce qui a été voulu et ce qui s’est produit, entre les idées, les principes et les programmes, d’une part, et d’autre part, leurs conséquences historiques effectives, qui constitue le matériel le plus précieux pour rechercher les causes secrètes de l’histoire. Ainsi l’idée que derrière les choses apparentes, le fondamental se trame dans la coulisse finira d’apaiser la conscience contemporaine dans son incapacité – entretenue par
les instances historiques officielles – de s’expliquer le cours du monde.Quoique l’on puisse en dire, la vérité est toujours
hors des modes d’approche dualiste des choses. Elle se situe dans la résolution des oppositions, des catégories ; donc hors de l’approche d’une vision manichéenne de la réalité, étau dans lequel s’insère toute vision partisane et partielle de l’histoire, qui faute d’accéder à une vision métaphysique de l’histoire se retrouve à investiguer les marges étroites de celle-ci.

La science historique moderne – qui malgré toutes les déclamations prétentieuses des pseudo-historiens modernes n’existe pas – a voulu élaborer des principes d’explication qui la rendaient d’emblée incompatible avec les arguments de l’histoire secrète, sauf dans des contextes soigneusement balisés. Longtemps, les historiens n’ont trouvé satisfaisantes les explications du changement
historique que lorsqu’elles tenaient compte de nombre d’éléments autres qu’un plan délibéré.

À part l’exception notable de certains historiens, l’ensemble de la question des influences des organisations secrètes ou discrètes est resté un terrain d’investigation négligé dans l’historiographie moderne.
Parce que les historiens ont méconnu ce domaine – parfois volontairement – ce sont longtemps les charlatans ou autres occultistes nébuleux qui se l’approprièrent.
Si d’ordinaire, l’étude scientifique d’une institution commence et finit avec sa réalité positive, avec ce qu’elle est réellement, dans le cas des organisations discrètes ou groupes d’influences ou lobbies, il y a d’importants obstacles à leur observation correcte, qui ont contribué à leur élimination d’emblée par les historiens.
En premier lieu, il y a la difficulté intrinsèque des informations qui concernent ces organisations secrètes. Elles sont minces et hétéroclites.
Après tout, le propre de telles organisations est de rester confidentielles et de ne livrer que le minimum d’informations sur elles.
Toutefois le registre des archives tombe bien souvent dans le domaine public après une période d’occultation, ce qu’on nomme la « déclassification » ; ainsi les archives de nombreux services secrets, telles certaines archives de l’ex-KGB et une partie de celles
de la N.S.A. (National Security Agency), le plus secret des services secrets américains.
Dans de nombreux cas, les documents les plus intéressants sur les principaux acteurs d’une révolution, sont toujours ceux fournis par les autorités policières et judiciaires.

Une difficulté majeure se fait jour face à ces informations. L’historien, peu rompu aux intrigues policières et autres « grenouillages », a du mal, retiré à son bureau ou dans sa bibliothèque, à s’investir dans pareil schéma conspirationnel.
Sa formation intellectuelle ne l’y autorise pas, au risque de sacrifier son confort et ses convictions, territoire propre aux hommes d’action.
Pour donner un exemple de notre propos, peut-être serait-il intéressant d’étudier le rôle et l’influence pernicieuse du Grand-Orient de France, obédience maçonnique très athée et républicaine, sur l’émergence de l’historiographie moderne, sachant que François Guizot fut membre de la Loge parisienne « Le Phénix » (1806) ou le protestant Jules Ferry membre à la loge « La Clémente Amitié ».
(cf : Alec Mellor « Dictionnaire de la Franc-Maçonnerie & des Francs-Maçons » Ed.Belfond)

Thémistoclès
Thémistoclès
21 mai 2017 17 h 28 min
Répondre à  Igor Strychnine
Merci Igor pour ces idées très intéressantes.
Fox
Fox
21 mai 2017 10 h 41 min
“Le spectacle de la politique fonctionne « comme si » les médias, l’armée, le gouvernement, les sociétés transnationales, les institutions financières mondiales, etc. étaient tous consciemment et explicitement dirigés par une puissance unique, même si, en réalité, ils ne le sont pas.”

Ils le sont, justement ! Et cette puissance unique est la puissance de l’argent, et derrière cette puissance de l’argent, il y a un petit groupe d’hommes qui ont TOUS LE MÊME BUT ! On reste donc dans l’unicité ! Et ce sont ceux qui ne croient pas à cette conspiration qui sont les vrais paranoïaques avec leurs 500’000 tentatives d’explications farfelues de ce qui pourtant est évident !

Rien qu’un petit exemple. On sait qu’Hitler a été élu en 1933 par le peuple parce que l’Allemagne était dans une misère noire et exsangue. Et curieusement 6 ans plus tard, il a l’armée la plus puissante du monde, plus de 2’500 avions de chasse et bombardiers (et on imagine toutes les bombes et munitions qui vont avec) et là on ne parle que de l’armée de l’air pour faire court sans parler de la marine (et des bateaux et sous-marins) et de l’armée de terre avec les tanks, DCA, fusils, grenades et tout le reste. Le pétrole à profusion pour faire tourner tout ça (je répète, en 6 ans). On sait aussi que durant toute la deuxième guerre mondiale, toutes les actions allemandes sont restées actives en bourse sur la scène financière internationale … Tout ça avec l’aide de qui on sait, les conspirateurs qui sont derrière tout ! On attend toujours l’explication des anti-conspirationistes ! Peut-être, David Coperfield était passé par là ou Hitler était lui-même Mandrake le magicien pouvant faire apparaître l’argent, le matériel ou le pétrole ! Dans le camp adverse, il y avait les Bolchéviques financés par les mêmes ! Circulez, y-a rien à voir !

Sankara
Sankara
21 mai 2017 10 h 44 min
…Une peur amplement justifiée !
Il faut souligner le rôle de “ré-information” d’internet qui permet aux citoyens curieux de croiser les sources et de parvenir à étayer leurs doutes légitimes. Ainsi de nombreux analystes qui n’ont pas accès aux médias mainstream interviennent sur le net pour contrer les mensonges impérialistes (ex : le Venezuela, la Syrie de Assad, l’Ukraine ) A noter aussi le rôle important des traducteurs qui ouvrent les frontières linguistiques (espagnol, russe) sans lesquels nous serions à la merci de l’AFP et de l’OTAN…
La propagande a existé partout et de tout temps , mais nous avons actuellement un outil majeur, un détecteur de mensonges extrêmement précieux dont il faut se servir sans modération mais avec discernement, et qui rendent les “théories du complot” complètement obsolètes!
Sankara
Sankara
21 mai 2017 10 h 50 min
Répondre à  Sankara
correction : “…et qui REND les théories”
Parousnik
Parousnik
21 mai 2017 11 h 51 min
La Terre plate imposée par la menace et la force aux populations européennes durant des siècles…n était elle pas une conspiration ? Bilderberg…n est elle pas une réunion de conspirateurs sinon pourquoi secrète ?
Nos cousins bonobo conspirent et certainement d autres mamiferes conspirent…les hominidés avant les cro magnon que nous sommes conspiraient sans doute alors douter que que des éléments de l humanité actuelle conspirent dans des buts que la morale islamo-chrétienne réprouve est évidente…et pas seulement des individus nés sur des matelas de fric…des nés sur des paillasses ont tout autant les capacités à conspirer pour des raisons politiques financières religieuses et autres. Le conspirationniste occidentale n est rien d autre que ce dissident qui dénonce les crimes et les atteintes aux libertés et aux abus du régime totalitaire occidental. Quand je lis et ouïe conspirationniste je lis et entend dissident…et cela m intéresse…D’ailleurs j’utilise la propagandes malveillantes des médias serviles pour élargir ma connaissance dissidente…puisque ces ânes n ont pas encore compris que la désinformation qu’ ils fabriquent et livrent et une réelle information sur eux mêmes…
bipooo
bipooo
21 mai 2017 12 h 34 min
Répondre à  Parousnik
Bassam Tahhan citait un “beau” complot qui a l’importance que l’on connaît depuis (et aujourd’hui !) les accords SECRETS Sykes -Picot !
Drago
Drago
21 mai 2017 23 h 45 min
Répondre à  Parousnik
Ces gens qui croient que “deux hommes ont eu un bébé”… ou qu’il peut y avoir “une femme avec une prostate”,
veulent nous expliquer “la théorie de la conspiration”.
Fox
Fox
21 mai 2017 13 h 06 min
Les conspirations n’existent que quand elles sont contre les Juifs ou contre le Nouvel Ordre Mondial !
Thémistoclès
Thémistoclès
21 mai 2017 19 h 47 min
Nous savons tous que les Conspirationnistes sont les Découvreurs des conspirations modernes cachées.
Ceux qui posent problème pour ces chercheurs de “vérités” ce sont évidemment ceux qui les empêchent de chercher et de publier leurs travaux,
MAIS CE SONT AVANT TOUT, CEUX QUI VEULENT DÉSESPÉRÉMENT CROIRE EN L’HISTOIRE OFFICIELLE.
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Or l’histoire officielle c’est l’histoire des idées.
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ET COMMENT NE PAS VOIR QUE TOUTE IDÉE EST COMPLOT.
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Toute politique est idée donc toute politique est Complot ; complot au grand jour, officiel, et aussi complot caché via des moyens parfois avouables et généralement non.
Chaque parti politique décline perpétuellement des idées, évolutives ou non, qu’il met en pratique quand il est au pouvoir, qu’il oppose au pouvoir quand il n’y est pas.
Chaque homme politique, chaque militant politique est donc un comploteur quand il agit et un Complotiste quand il s’oppose.
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L’histoire officielle traite aussi des religions.
Et comme toute religion est Idée, toute religion est Complot.
Chaque fidèle complote pour valoriser sa religion et -généralement- dénonce celles qui lui semblent les plus dangereuses.
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L’histoire officielle depuis l’apparition des universités au moyen-age (et depuis lors, surtout via les médias) traite aussi des logiques économiques, de leurs contraintes, de leur avenir radieux.
Et comme toute économie est Idée, toute économie est Complot.
Chaque économiste est soit partisan des Lumières, ancêtres du Mondialisme, soit au contraire refuse les contraintes qu’ils imposent constamment depuis leur apparition. Chaque tendance agit ou dénonce selon ses idées et surtout selon ses moyens financiers.
C’est là que se situe le nœud gordien. D’un côté on a des états qui prêtent depuis longtemps leur armée et leurs services secrets au profit d’entreprises colonialistes et impérialistes (Pays-Bas et Angleterre en Asie avec leurs Cie des Indes rivales, espagnols, portugais, français, belges …). Ces états soutiennent d’énormes sociétés capitalistiques avec des moyens considérables : politique, lobbying, presse … Ils utilisent aussi des services secrets particuliers issus des compagnonnages, les obédiences franc-maçonnes destinées “à faire le Bien” de façon cachée.
On voit donc que face aux actions visibles ou cachées des Lumières-Mondialistes, ceux qui s’y opposent possèdent peu d’atouts. Le débat aurait dû cesser faute d’adversaires.
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Or comme ce monde des idées qui génère les complots doit perdurer, comptabiliser, et se renouveler, il doit utiliser l’Ecrit pour plusieurs raisons :
• pour convaincre ses recrues potentielles qu’il a toujours raison, et depuis longtemps,
• pour fixer ses objectifs,
• pour les enseigner dans les universités,
• pour les diffuser dans les administrations des états et dans les loges maçonniques.
Il doit perpétuellement se vanter de ses succès pour convaincre de la justesse de ses thèses, et pour tracer ses nouveaux objectifs.
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Tout cela ne figure pas dans l’histoire officielle, mais cela laisse des traces écrites, des témoignages, et cela rejoint l’Histoire des idées et des philosophies.
Avec le recul du temps passé depuis la Renaissance, avec ces témoins muets mais ineffaçables que sont les livres depuis 1454, avec la fin de l’analphabétisme mondial, avec les médias culturels, avec l’étude des langues étrangères, les voyages, et enfin avec Internet, on a enfin pu relier les pointillés pour écrire une histoire plus conforme à la vérité.
D’un côté, cette Europe qu’on n’en finit plus de bâtir depuis 70 ans, n’a toujours pas accouché d’une Histoire commune enseignée dans tous ses pays. Elle n’y réussira sans doute que lorsque l’Histoire sera supprimée dans tous les enseignements scolaires européens.
De l’autre côté, les objectifs écrits des comploteurs Mondialistes, pointillés jadis invisibles perdus dans la trame officielle, apparaissent maintenant comme une ligne de feu, de sang, d’argent.
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Ces 3 couleurs doivent peindre la vérité à ceux qui ne veulent voir ou réfléchir.
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C’EST NOTRE SEULE ARME.
jehaislescookies
jehaislescookies
23 mars 2018 22 h 14 min
Wikipédia c’est devenu de la merde ! du moins pour les sujets contemporains (quoique sur certains sujets anciens aussi, sur Adrien VI et sur Marcel II vous ne trouverez aucune race de leurs empoisonnements ni des raisons probables de ceux-ci !!!), et bien sûr plein d’autre sujets ne sont pas traités de manière imperturbable et neutres,comme il se dot sur une encyclopédie, mais en indiquant tout de suite au mouton, ce en qoi il faut croire, et ce qu’on est prié de rejeter comme “pseudoscience” “théorie de la conspiration” et autres pensées non conformes !
Pauvre Wikipédia ! c’était une idée si sympa au départ, et si démocratique, maintenant avec ses “administrateurs” autoproclamés et anonymes. Ils ne se rendent donc pas compte qu’en acceptant de jouer ce jeu ils se posent en “la Voix de nos maitres” et vont faire perdre tout crédit à e cette encyclopédie, devenue comme autrefois les “unions des écrivains” et autres “instances” de l’URSS, la voix des dogmes de nos maîtres !