par Maximilian Forte
“Seulement quand c’est en Russie”
Quand eurent lieu les derniers Jeux Olympiques modernes qui ont ouvertement approuvé les droits des homosexuels? Quand ont eu lieu ces Jeux Olympiques? Une réponse courte est: jamais, nulle part. Cependant, tout à coup, les questions des droits des homosexuels comptent lorsqu’il s’agit de décider de participer aux Jeux Olympiques. Sotchi, pour des raisons qui ne sont pas tout à fait mystérieuses, se distingue désormais comme tenant d’une exception, alors qu’ils sont dans une nation qui n’a pas facilité avec douceur que ce soient les plans d’expansion de l’UE ou les plans américains pour le contrôle politique de l’ensemble de la planète, en particulier lorsque cela implique soit une intervention militaire contre les alliés russes, ou une critique inappropriée et insensible sur des questions d’aspect commode qui ouvriraient la porte à une plus grande normalisation mondiale sous la domination américaine, affaiblissant ainsi les États adverses. Le fait de protester contre les Jeux Olympiques de Sotchi concerne beaucoup moins les “droits des homosexuels”, que la question de l’instrumentalisation des questions d’identité qui causent la division pour servir les objectifs géopolitiques des États-Unis et de l’UE. Ceci explique ainsi, selon une ironie riche autrement exceptionnelle, que le président français François Hollande et le commissaire européen à la Justice, entre autres, refusent de participer aux Jeux olympiques “tant que les minorités sont traitées de la façon dont elles le sont sous la législation russe actuelle”, – sans même sourciller à la discrimination contre les musulmans en France et d’autres Etats membres de l’UE (aussi ici et ici). Les seuls sports qui souffriront de l’absence de ces caractères de l’UE sont susceptibles d’être le slalom spécieux, la duplicité synchronisée, et le déviation oblique de vitesse.
Lire la suite: http://zeroanthropology.net/2014/01/23/sochi-sexuality-and-empire/
http://wikileaksactu.wordpress.com/2014/01/24/sotchi-la-sexualite-et-lempire-par-maximilian-forte/