La société britannique Cellular Solutions possède un organigramme assez particulier, avec un personnel managérial composé à 90% de jeunes femmes, et seulement 4 hommes, tous directeurs de leur secteur.

La société n’a «pas de problème de genre»
Après avoir retiré l’organigramme «Meet the staff» en fin de semaine dernière, la direction de Cellular Solutions est revenue sur ses politiques en matière de recrutement. Dans un communiqué, le directeur général et fondateur de la compagnie, Damien Mottram, a déclaré que l’organigramme «avait été sorti de son contexte», et que certains avaient tiré toutes sortes de «conclusions erronées.» Il a également souligné que parmi les salariés qui apparaissent sur l’organigramme, beaucoup ont «commencé à des postes subalternes», et ont gravi les échelons grâce à leurs capacités au travail.
«Ce qui est incroyable, c’est la rapidité avec laquelle s’est répandu cet organigramme sur les médias sociaux, porté par de nombreuses féministes… Mais ce qui est dommage, c’est que même après le communiqué de la direction, nous avons assez peu d’explications sur les raisons managériales pour lesquelles cette entreprise en est arrivée là» explique Aurélie Olivesi, maitre de conférence en Sciences de l’Information et de la Communication.
Est-il encore viable en temps de crise ? Peut-on encore rester asphyxié par la finance mondiale, l’Europe, les Etats-Unis, Israel ou est-il enfin venu le temps de sortir les masques à gaz et de s’extirper de l'”empire.” Un homme de sagesse ne vaut-il pas mieux qu’un guignol menteur élu par un peuple manipulé et hypnotisé par les belles phrases de la dernière campagne présidentielle qui au final, est incapable de faire lui même ses choix dans son propre pays, poussé par l’influence d’autres pays et d’autres personnes, et certainement pas par le cher, le beau, le grand peuple de France.
C’est à vous de répondre ! Réflechissez par vous-même, développez vos idées, argumentez et remportez un magnifique lecteur DVD blu-ray Sony d’une valeur de 288.99€ si vous réussissez à lâcher la plus belle blague du sujet, ce soir !
Le sujet prochain épisode n’a pas encore été trouvé par mes soins, bien que l’on soit encore en soi-disant démocratie, je ne ferais pas appel à vos avis respectifs pour décider du prochain thème qui sera abordé lors du 3e topic-débat, vous pourrez, grâce à cette petite indication, deviner aisémment ma position concernant ce second débat.
Maintenant c’est à vous d’écrire l’histoire !
hum… 🙂
Sous leur influence, le glissement de l’Europe au matérialisme ne pouvait que s’accélérer avec l’essor d’une science prodigieusement novatrice. Le fossé entre cette science bouleversante et la conscience traditionnelle bouleversée se creusait à chaque invention, à chaque découverte. Cette conscience qui, dès la fin du XVIIIème siècle, s’était inclinée devant la Déesse-science, était au début du XXème siècle définitivement submergée par une véritable inondation scientifique qui déposait dans la psychologie européenne le limon dans lequel la plante robuste de l’esprit cartésien proliféra jusqu’à se changer parfois en un cartésianisme dangereux. Le “Moi” européen, grisé par les forces nouvelles qu’il avait libérées, se laissait fasciner par son propre génie.
Mais il avait en fait joué le rôle de l’apprenti-sorcier. La machine qu’il avait créée mais qu’il ne savait pas dominer allait bientôt le diriger de son cerveau mécanique, l’avaler dans ses entrailles de fer. La réalité devenait chiffrable, et le bonheur mesurable en quantité, du ”quantitatisme” dans les consciences. C’était aussi l’ère du relativisme moral d’un début de siècle qui eut pour maxime le fameux “Tout est relatif” … on n’avait plus le sens de ”l’absolu” ; le mot lui-même était devenu équivoque, mot mort qui ne signifiait-plus rien parce que le XXème siècle, positiviste comme un cerveau de machine, ne comprenait plus ce qui dépassait les perspectives “relatives” de la matière. Le sens de ”l’absolu” était mort de la façon dont mourut le concept de ”Justice” le jour où en Europe quelqu’un déclara qu'”un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès”. La vie économique elle-même devint ce qu’elle est, le jour où un homme osa affirmer que “le commerce est un vol autorisé”. Et c’est ainsi que l’Europe quantitatiste et relativiste a tué bon nombre de concepts moraux en leur arrachant leurs titres de noblesse, en les transformant en parias et en intouchables langage, en bannis de l’usage et de la conscience ; et les dictionnaires sont parfois devenus les cimetières de mots qui ne disent plus rien parce qu’ils répondent à des concepts sans vie.
En Europe, le quantitatisme s’aggrave en fonction du coefficient multiplicateur que représente la puissance technique à l’échelle d’une industrie tentaculaire qui décuple et centuple l’appétit matériel de l’homme. Il marque la vocation de l’enfant, qui ne choisit plus sa voie pour ce qu’elle donne à la société, mais pour ce qu’elle prend à la société. On cherche à obtenir une sinécure et non satisfaire une vocation, ce qui est une excellente préparation pour le futur administrateur de colonies, puisque ce fonctionnaire n’a même plus besoin de conserver le relatif “quant-à-soi” qui, dans son pays d’origine, l’empêcherait d’aller jusqu’au bout de son relativisme moral.
Sur le plan colonial, la morale relativiste trouve d’ailleurs un excellent prétexte qui se nomme “Souveraineté nationale” : et le masque du “quant-à-soi” tombe, comme un fard qui fondrait au soleil colonial, dans l’atmosphère surchauffée par les appétits déchainés et les instincts débridés : on désire, on prend.
A l’intérieur de l’Europe elle-même, on finit par s’acclimater à ce qu’on importe de la vie coloniale, en fait d’habitudes, de gouts et d’idées ; les vocations ne répondent plus à un “pourquoi” ou à un ”comment”, mais à un seul ”combien”, ce qu’hypocritement on s’efforce tout d’abord de camoufler sous plus ou moins de rhétorique. Mais cette rhétorique finit elle-même par disparaître : le chat s’appelle chat et le million se nome million. Toutes les articulations sociales deviennent numériques : on “rend” tant, on paie tant, on achète tant et on mange tant, la vue roule uniquement sur le “combien”. Dans la société technique et mécanique qui s’est édifiée en Europe depuis 1900, le chiffre est roi et la statistique sans réplique. La nature humaine – c’est-à-dire la conscience elle-même – n’entre pas en ligne de compte, comme tout ce qui ne se dénombre ni se quantifie. La condition humaine devient une simple fonction numérique. Les machines pointent, calculent et entrainent l’homme au travail dans leurs engrenages d’acier. La fameuse ”loi d’airain” de Lassalle domine tout le destin de l’homme, modèle sa chair et ses nerfs et en fait un robot. Ce qui est le plus humain, c’est que besoin de l’homme. Mais ici, le besoin est déshumanisé, commercialisé : il n’est conçu et admis que dans la mesure où il est solvable. Les besoins généraux de l’humanité, et plus particulièrement ceux de la “veuve et de l’orphelin”, des vieillards, des malades, ne sont pas solvables et les machines ne font ni calcul ni estimation métaphysique.
L’automatisme est admirable : les machines tournent, les colonies fournissent matières premières et main-d’œuvre à bon marché, les usines transforment, les consommateurs qui peuvent payer consomment, les machines calculent les barèmes, établissent les dividendes, les salaires et les horaires, l’automatisme est admirable … à la condition, bien entendu, qu’il n’y ait pas un seul grain de sable dans le moteur. 🙁
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