Demander à la France officielle d’enquêter sur la mort d’Arafat revient à demander à Israël de fournir un rapport à ce sujet. Si les fameux “experts” anonymes ont fait le même travail d’expertise que pour les armes chimiques de Syrie, on sait à quoi s’en tenir. Tout ceci n’est pas bien glorieux pour la réputation des experts français. Encore une valeur solide qui fout le camp. Dommage que les médecins militaires français qui se sont occupés de Yasser Arafat soient tenus par une double loi du secret : militaire et médical. Ils nous en auraient raconté des choses…
Avic

Les experts suisses mandatés pour déterminer les causes de la mort de l’ex-dirigeant palestinien ont réaffirmé, mercredi 4 décembre 2013, que leurs résultats soutiennent « raisonnablement » l’hypothèse de l’empoisonnement. La veille, une source proche du dossier a révélé que les experts mandatés par la justice française écartent la thèse d’un empoisonnement. Selon une autre source, les experts concluent que Yasser Arafat est décédé « de vieillesse à la suite d’une infection généralisée ».
La déclaration des experts suisses intervient au lendemain d’une fuite selon laquelle leurs confrères français auraient conclu à une mort naturelle. Le rapport français évoque des niveaux de polonium 210 similaires à ceux trouvés par les experts suisses. Mais les experts français l’expliquent par la présence de gaz radon dans la tombe où était enterré Yasser Arafat. La veuve de l’ancien dirigeant s’est dite « bouleversée » par ces conclusions, qui divergent de celles annoncées récemment par les experts suisses. Souha Arafat avait déposé, en juillet 2012, une plainte contre X pour assassinat, à Nanterre, en France, après la découverte de polonium, une substance radioactive, sur des effets personnels de son mari. Ce produit lui aurait été, selon elle, administré par un membre de son entourage. Les juges d’instruction français dans ce dossier avaient alors ordonné l’exhumation de la dépouille du dirigeant, ce qui a été fait en novembre 2012. Une soixantaine d’échantillons au total avaient été répartis pour analyse entre trois équipes d’enquêteurs suisses, français et russes, chacune effectuant son travail individuellement, sans contact avec les autres.
« Si l’explication par le radon était suffisante, on devrait avoir les mêmes valeurs dans tous les échantillons de terre prélevés dans la tombe. Mais nous avons observé des valeurs de polonium 17 fois plus élevées dans les échantillons prélevés juste sous le cadavre par rapport aux échantillons prélevés plus loin », a déclaré à la RTS le professeur François Bochud, directeur de l’Institut de radiophysique appliquée de Lausanne. Selon lui, l’équipe française présente à Ramallah ne comportait aucun spécialiste des radiations. « Les échantillons ont été mesurés après coup à Paris par des gens très compétents, mais en l’absence de spécialistes sur le site, il leur a été plus difficile de choisir les bons échantillons à analyser », a-t-il ajouté. Quant à la conclusion du rapport du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), le professeur affirme ne pas en douter. « Je dirais même plus : avoir la confirmation de nos mesures de base par le laboratoire français est plutôt un élément en faveur de notre conclusion », a déclaré François Bochud. Le directeur du Centre universitaire romand de médecine légale (CURML), Patrice Mangin, a réaffirmé les conclusions du rapport suisse qui soutient « raisonnablement l’hypothèse de l’empoisonnement ». Mais « nous allons très certainement rester dans le doute », a-t-il déclaré.
Newsnet

http://raimanet.wordpress.com/2013/03/17/tromperie/
Puis comme les choses s’éternisaient et qu’Israël n’osait pas lancer le raid fatidique malgré le silence de la communauté internationale il y eu un petit “miracle”: le vieux résistant qui avait traversé toutes les tempêtes tomba gravement malade. Une maladie aussi inattendue que foudroyante. Personne n’y comprenait quoique ce soit et de quoi il était malade. Devant l’aggravation rapide de la maladie il fut évacué d’urgence en France. Il y resta le temps de mourir sans que l’on sache de quoi exactement. Je me rappelle avoir pensé à un empoisonnement à l’époque, mais avec Chirac à la présidence je pensais que ses médecins feraient tout ce qu’ils pouvaient.
Suite aux derniers rebondissements j’ai quelques doutes aujourd’hui. J’imagine toujours mal Chirac avoir été complice d’un empoisonnement. Mais avait-il encore toutes les clefs du pouvoir en main à cette époque ? J’ai quelques doutes.
Quoiqu’il en soit les résultats des experts suisses et surtout la réaction française jette un fameux pavé dans la mare. Cette réaction me pousse plus que jamais à croire à un empoisonnement.
Je le dis sans preuve et n’accuse personne. C’est juste une affaire de logique.
Je doute, donc j’hésite.
e ne sais pas comment ça marche en Belgique, mais ici, en France, combien de fois l’intime conviction des jurés a envoyé des accusés à la guillotine ou à l’enfermement à perpète. Mais apparemment, dans certains cas ça ne compte pas.
Je voyais ce soir sur France 2 un truc sympa sur le fils Fabius. Il ne sera jamais inquiété.