Procès de Dieudonné : marseillaise contre hymne israélien (vidéo)

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En France, la Justice ne sait plus où elle habite. Ballotée entre une certaine ‘’bienpensance’’ orientée, et la révolte contre cette orientation, il faudra bien qu’elle tranche. Le procès de Dieudonné est plus que symbolique.  Le jugement aura une signification profonde sur la liberté d’expression et sur l’égalité des droits.

 

Procès Dieudonné : Quenelles, LDJ, ananas et compagnie !

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=TWRVXIAzvMA&w=640&h=360]
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tcgracchus
19 octobre 2013 12 h 51 min
Ce procès de Dieudonné c’est le procès de la France contre les ennemis de la France ; c’est la Marseillaise contre le CRIF, la colonisation et l’impérialisme. On va savoir qui gouverne vraiment la France
ayoune messaoud
ayoune messaoud
25 février 2015 14 h 27 min
Répondre à  tcgracchus
Des incertitudes tcgracchus ? ils se dissiperont bientôt, alors si vous vous en avez vraiment !
raimanet
19 octobre 2013 14 h 13 min

raimanet.wordpress.com
Mimi8
Mimi8
19 octobre 2013 14 h 40 min
Quelle honte de vois ces petits c…de la LDJ! Quel culot d’entonner l’hymne israélien! Un ministre de l’intérieur digne de sa fonction aurait donné des ordres pour que ces trublions soient expulsés du Palais de Justice. Ce procès va nous indiquer clairement qui gouverne la France. Préparons-nous!
PILONYDAS
PILONYDAS
19 octobre 2013 15 h 06 min
Répondre à  Mimi8
Les Palestiniens ont été chassés de Palestine, dépossédés de leurs terres, obligés depuis des générations de vivre dans des camps de
réfugiés… Mais pour les occupants, il ne faut pas que cela soit dit
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Le gouvernement de droite d’Israël et ses partisans sont accusés d’alimenter un climat d’intimidation et d’intolérance croissantes dans les écoles et au sein des organisations qui travaillent à une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien.

Les récents efforts déployés par la droite pour museler les dissidents ont intégré la censure des manuels scolaires et la réduction au silence des organisations qui soulèvent des questions dérangeantes sur Israël et son passé, dans ce qui semble être une escalade dans la guerre pour les esprits des Israéliens.

Les groupes alliés au gouvernement ont tenté d’empêcher la récente tenue d’une conférence internationale à Tel Aviv qui a étudié les évènements qui entourent la création d’Israël en 1948, connue sous le nom de « Guerre d’indépendance » pour les Israéliens, et de « Nakba », ou « catastrophe », pour les Palestiniens.

Dans le même temps, il est apparu que l’une des organisations d’extrême droite impliquées, Im Tirtzu (organisation d’étudiants – ndt), avait lancé une campagne pour fermer l’organisation à l’origine de la conférence, Zochrot, l’accusant d’avoir violé la loi israélienne en « rejetant l’existence d’Israël ».

Zochrot transgresse le plus grand tabou d’Israël : le droit de millions de Palestiniens de revenir dans leurs foyers dont eux-mêmes et leurs ancêtres ont été expulsés en 1948. Mais de nombreux Israéliens s’opposent avec véhémence à une telle démarche parce qu’ils la considèrent comme entraînant la fin de la judéité de leur État.

Eitan Bronstein, fondateur de Zochrot, a déclaré que la conférence de deux jours avait été particulièrement menaçante pour la droite. « Pour la première fois, nous sommes allés plus loin que le simple droit théorique au retour » a-t-il dit.

« Cette fois, l’accent a été mis très fort sur la façon dont nous pourrions faire entrer le retour dans la réalité. Des réfugiés nous ont même proposé des modèles simulés par ordinateur sur la façon dont il pourrait être mis en oeuvre sur le terrain ».

Le moment est embarrassant pour Israël alors que les pourparlers de paix longtemps gelés avec les Palestiniens viennent d’être relancés sous la pression des États-Unis. L’une des questions clés à résoudre est de savoir si les réfugiés doivent être autorisés à retourner dans les plus de 500 villages qu’Israël a détruits plus tard.

Plus généralement, les organisations d’extrême droite proches du gouvernement de Benjamin Netanyahu ont cherché à bloquer les financements pour les organisations considérées soit comme étant trop critiques à l’égard d’Israël, soit comme travaillant à la protection des droits humains des Palestiniens sous occupation.

Un apprentissage politisé

Durant l’été, un des partis de la coalition gouvernementale a adopté une loi pour bloquer ce type de financement de ce qu’il qualifie une activité « anti-Israël ».

Une organisation d’extrême droite qui a aidé à la rédaction de ce texte, NGO Monitor, s’est servie de la conférence Zochrot pour mettre en avant l’illégitimité du financement étranger.

Yitzhak Santis, un dirigeant de NGO Monitor, a déclaré que les commanditaires européens de la conférence avaient conspiré dans une initiative qui équivalait à « un appel à l’élimination d’Israël en tant qu’État-nation du peuple juif ».

Le gouvernement est lui aussi sous la critique pour ses efforts croissants visant à contrôler le programme scolaire afin de supprimer les références à la Nakba et de minimiser les droits des citoyens palestiniens d’Israël, lesquels représentent le cinquième de la population.

Les révisions au programme d’instruction civique, que tous les élèves doivent étudier pour passer leur examen de fin d’études, ont été critiquées dans une étude qui doute que la démarche ultranationaliste du ministère de l’Éducation « soit même compatible avec un régime démocratique ».

Le nouveau manuel répercute la législation en cours d’élaboration par les membres de la coalition au pouvoir visant à conférer à Israël un caractère de patrie exclusive du peuple juif, et à faire ressortir que seuls les juifs ont droit à l’autodétermination en Israël.

Halleli Pinson, professeur en pédagogie à l’université Ben Gourion à Beersheva, qui a conduit cette étude, a déclaré que de plus en plus, au sein des écoles d’Israël, s’instaurait un « régime de peur ».

« Les valeurs démocratiques, libérales et humaines sont maintenant considérées comme illégitimes par les responsables de l’Éducation », dit-elle. « Elles sont considérés comme sapant le statut d’Israël en tant qu’État juif. Maintenant, la perspective pour être promu dans l’Éducation, c’est d’être totalement à droite ».

Lors de la récente conférence sur le droit au retour, des universitaires locaux et internationaux ont débattu de projets concrets pour faire revenir les réfugiés palestiniens en Israël.

Vu les restrictions pour entrer en Israël, peu de réfugiés palestiniens hors d’Israël ont pu venir y participer. Mais plusieurs réfugiés de l’intérieur, des Palestiniens avec la citoyenneté israélienne, y ont pris part. En dépit de leur citoyenneté, il leur est interdit, comme aux autres réfugiés, de revenir dans leurs villages. La conférence s’est tenue au Musée Eretz Israel, musée archéologique prestigieux de Tel Aviv.

SUITE ..
http://www.legrandsoir.info/la-droite-d-israel-s-attaque-aux-manuels-scolaires.html

opex180
opex180
19 octobre 2013 19 h 04 min
Répondre à  Mimi8
Petites phrases de François Marie Arouet dit Voltaire, le sois disant défenseur de la liberté d’expression : “Pour savoir qui vous dirige vraiment il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer”
CQFD !!
Deux autres phrases du même philosophe pour tordre définitivement au mythe d’un Voltaire œuvrant pour la démocratie :
” le meilleur système politique c’est celui dans lequel le petit nombre gouverne au plus grand nombre, qui travail et le nourrit”
“Le peuple doit être guidé et non pas instruit” !
Ploutocrate !
opex180
opex180
22 octobre 2013 15 h 32 min
Répondre à  opex180
La phrase exact, je viens de la retrouver et il faut absolument la mémoriser, c’est celle la : une nation bien organisée est celle ou le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui et le gouverne.