« Si Poutine a pris cette décision relativement à la Crimée et à l’Ukraine, ce n’est pas parce qu’il avait telle ou telle grande stratégie mais, au fond, parce qu’il a été pris au dépourvu par le mouvement de protestation sur Maïdan, ainsi que par la fuite de Ianoukovitch après que nous avons servi d’intermédiaire dans la transition politique en Ukraine », a ainsi affirmé Barack Obama
« Après que la Crimée a rejoint la composition de la Fédération de Russie, les États-Unis n’ont cessé de chercher à infliger à Moscou de lourdes pertes », a ajouté le président américain. Obama a également promis de continuer à soutenir l’Ukraine et, dans le même temps, d’intensifier la pression sur la Russie. Pour le leader américain, la politique des sanctions a prouvé son efficacité.
Barack Obama a exclu l’éventualité d’un conflit armé entre les États-Unis et la Russie, soulignant toutefois que Washington tâcherait de renforcer le regroupement de l’OTAN en Europe orientale.
Obama avait déjà annoncé à plusieurs reprises son intention de maintenir la pression sur Moscou. Le 28 janvier, il a débattu de la situation en Ukraine avec la chancelière allemande Angela Merkel. Les parties se sont entendues pour accorder à Kiev une aide financière.
Le 24 janvier, le vice-président américain Joe Biden a promis au président ukrainien Petro Porochenko d’obtenir un durcissement des sanctions contre la Russie.