
En modifiant le métabolisme génétique d’une espèce de ver, des scientifiques américains sont parvenus à multiplier par cinq leur espérance de vie. Ils estiment que leur découverte pourrait permettre à l’Homme de vivre jusqu’à 500 ans.
La découverte a été effectuée par des chercheurs du Buck Institute for Research on Aging situé en Californie (États-Unis). Ils ont effectué des tests sur l’espérance de vie du Caenorhabditis elegans, une espèce de ver transparent très utilisé par les biologistes car son organisme permet l’étude du vieillissement cellulaire.
Leur étude publiée le 12 décembre dans la revue Cell Reports montre que les scientifiques ont agi sur le métabolisme génétique des vers dans le but d’augmenter leur espérance de vie. Ils ont bloqué les molécules qui affectaient l’action de l’insuline et une enzyme appelée « cible de la rapamycine » (mTOR). Celles-ci régulent la croissance, la mobilité et la survie cellulaire, impactant directement l’espérance de vie. En agissant sur l’enzyme, ils étaient déjà parvenus à augmenter la durée de vie des vers de 30%. En combinant les deux blocages, le résultat a largement dépassé leurs espérances.
« Ce que nous avons obtenu, c’est une augmentation de la durée de vie d’environ cinq fois. Les deux mutations génétiques ont créé une boucle bénéfique au sein de tissus spécifiques, amplifiant l’espérance de vie. Ces vers ont pu vivre l’équivalent humain de 400 à 500 ans » a expliqué le Docteur Pankaj Kapahi, principal auteur de l’étude. « Il est très probable que les interactions entre ces gènes soient très actives chez les personnes assez chanceuses pour vivre une longue vie en bonne santé », a-t-il ajouté.
Les scientifiques espèrent désormais pouvoir renouveler l’expérience sur des souris pour vérifier si les mêmes effets se produisent sur des mammifères. « L’idée serait d’utiliser les souris, génétiquement créées pour supprimer le signal de l’insuline puis de le traiter avec la rapamycine, un immunosuppresseur qui annule la voie métabolique de la mTOR » indique le Docteur Kapahi.
Si les résultats s’avèrent satisfaisants, il faudra encore patienter de nombreuses années avant que des tests puissent être menés sur l’Homme. Quoi qu’il en soit, l’équipe du Buck Institute estime que ses découvertes pourront être utilisées pour mettre au point des traitements contre les maladies liées à la vieillesse et peut être un jour pour accroître notre espérance de vie.
Sources : Buck Institute, Medical Daily
Ceux qui ont une vie de merde vont être content de connaitre cette information.
Je m’interroge juste sur les tests humains. Si on prend le protocole au pied de la lettre, la mise sur le marché intervient APR7S étude clinique. Rendez-vous est donc pris dans 1 000 ans! Cela nous laisse un peu de temps, non?
Ils vont vite s’emmerder les cobayes, enfermés pendant 500 ans…
Imaginez des mandats de 50, 70 voire 100 ans … rien que d’y penser …
Et l’on se retrouve en plein coeur du film “Time out”.
Si c’est pour passer les 420 dernières années de sa vie dans une maison de retraite… c’est plutôt terrifiant comme découverte…
A moins que ça permette au contraire à nos “zélites” d’avoir un bon prétexte pour repousser l’âge légal de la retraite à 465ans?… 😉
De toute façon, si comme certains le pensent, l’oligarchie veut se débarrasser de la majeure partie de la population mondiale, ils n’ont aucun interet à nous faire bénéficier de ce genre de découverte.
Il n’y a que pour eux que ce sera profitable.
si s’est pour vivre 500ans d’esclavages il peuvent la garder leur éternités!
Insuline, c’est donc l’hormone de régulation du sucre dans le corps. Avec la bouffe d’aujourd’hui, je dirai : traitement diabétique à vie (500 ans)
On agit sur la croissance ? Disons que l’espérance actuelle est de 100 ans. Donc pour atteindre 500 ans, on réduit le temps de croissance par 5. Donc à 5 ans on en l’apparence d’ 1 an, à 20 ans on en fait 4, à 40 ans on en fait 10, à 80 on a juste 20 ans…etc et la croissance du cerveau dans tout ça ?
Hum, Big Pharma, n’est pas loin de tout ça.
Jésus offre la vie éternelle sans effets indésirables. Mieux vaut pencher pour cette option.
Vous aurez corrigé de vous même : A 40 ans on en fait 8 et à 80 ans , on à tout juste 16 ans… Même pas encore majeur. 😀