Lorsque les Normands ont conquis l’Angleterre en 1066, ils ont apporté la langue française avec eux. Alors pourquoi n’a-t-elle pas persisté et comment l’anglais a-t-il gagné du terrain ? Le professeur Nicholas Vincent de l’Université d’East Anglia explique.
par Nicholas Vincent.
Après 1066, quand le français est devenu la langue utilisée par les classes supérieures et le latin la langue de l’église et donc des clercs employés dans le gouvernement, on pouvait s’attendre à ce que l’anglais ait diminué au statut de patois paysan. Deux facteurs semblent avoir été cruciaux dans sa survie et sa résurgence éventuelle.
Premièrement, comme pour de nombreuses expériences ultérieures d’empire (par exemple, les Habsbourg en Europe de l’Est), le nombre de colons n’a jamais été assez important pour submerger la majorité indigène. Au lieu de cela, une proportion importante à la fois des colons et de l’élite colonisée est devenue bilingue.
Au cours de ce processus, non seulement le « vieil » anglais parlé avant 1066 a été fondamentalement modifié en une langue connue sous le nom d’anglais « moyen », mais la langue de haut niveau, le français, s’est transformée en un dialecte « anglo-normand » distinctif, moqué dès le XIIe siècle par les Français qui trouvaient les accents de ces Anglais qui tentaient de parler français hilarants ou bizarres.
Deuxièmement, la rivalité qui a émergé entre les rois d’Angleterre et de France a fait en sorte que les classes dirigeantes mettent de plus en plus l’accent sur leur identité anglo-normande ou anglaise pour se distinguer de leurs ennemis « étrangers ».
Dans les années 1230, Henri III est devenu le premier roi d’Angleterre depuis 1066 à donner des noms typiquement « anglais » – Edward et Edmund – à ses fils. À peu près à la même époque, des documents officiels du gouvernement, tels que la Magna Carta, écrite en latin, ont commencé à être proclamés en anglais ainsi qu’en français.
Dans les années 1290, Edouard Ier, lui-même locuteur francophone, avertit ses sujets qu’une invasion française de l’Angleterre pourrait entraîner la destruction de « la langue anglaise », présentée ici comme l’essence même de la nation.
Après 1399, Henri IV fut peut-être le premier roi d’Angleterre pour qui l’anglais était la langue de prédilection. Néanmoins, par ordre royal à partir de 1362, tous les plaidoyers devant les tribunaux – et à partir de 1363, la majorité des discussions aux Communes parlementaires – devaient être menés en anglais.
Avant cela, des compétences que nous supposons aujourd’hui confinées aux habitants bilingues d’un pays comme la Suisse, faisaient partie de la vie quotidienne d’une minorité instruite de l’Angleterre médiévale.
source : https://www.historyextra.com
via http://lagazetteducitoyen.over-blog.com
HISTOIRE – Le 9 septembre 1087 mourait Guillaume dit le Conquérant, descendant du chef viking Rollon. Retour en cinq points sur ce normand qui sut forcer son destin et entrer dans l’Histoire française et anglaise.
Qui était Guillaume le Conquérant ?
https://www.lefigaro.fr/histoire/2017/09/08/26001-20170908ARTFIG00264-qui-etait-guillaume-le-conquerant.php
Raoul de Caen 1120, écrivain normand auteur de la Gesta Tancredi, les Normands d’Italie.
Le Royaume Normand des Deux-Siciles – A l’aube du onzième siècle, des pèlerins normands, revenant de la Terre-Sainte, s’arrêtent sur les côtes de Naples.
De ce nombre furent Tristan Cistel, Richard de Carel, Guillaume de Montreuil, Bohémond, Hardouin, Tancrède de Hauteville, et ses fils, Guillaume, Drogon, Onfroi, Roger, Herman, Robert Guiscard . Ces nouveaux guerriers, furent au nombre de trois cents,
https://www.youtube.com/watch?v=_OpfPyFwqus
Je rajouterai très mal prononcé et parlé avec l’accent imposé par la situation géographique du pays, c’est-à-dire parlé comme en faisant sauter sur la langue une patate chaude pour ne pas se brûler.
Il existe des coins reculés du sud de la France où des gens parlent comme ça. On ne comprend rien à ce qu’ils racontent à cause de la patate chaude, bien qu’ils parlent français.
ils parlent comme ça c’est la langue d’Oc je le parle aussi !
Quand la porte s’ouvre et que se brise le mirage
En calan dé cimié ai rencontra nouré, mé la miu caliniéra
Acorda un destin qué lou bon diou mi ména
En descendant de Cimez j’ai rencontré Honoré avec ma fiancé
Le destin que m’a donné le bon Dieu etc etc etc
De circonstance
Malheureusement, je ne parle pas le joli Provençal, je le comprends un peu.
Si vous êtes intéressé, voila un bouquin que je vous conseille:
“Expressions familières de Marseille et de Provence”
https://archive.org/details/provencalmarseilleexpressionsfamilieres/mode/2up
J’en connaissais beaucoup, mais loin de les connaître toutes.
Si mes souvenirs sont bons, on y retrouve des expressions typiquement Nissardes.
Il faut savoir que la langue d’Oc se parlait du piémont Italien jusqu’au nord de l’Espagne.
Je suis dans la Vienne langue d’Oil le Français en somme, la langue d’Oc remontait jusqu’à Poitiers jusqu’à la bataille Vouillé en 507 Clovis 1er vaincoeur des Wisigoth qui régnaient sur la grande partie sud et la moitié ouest de la France.
Le massif central et le Limousin sont encore les marches de langue d’Oc.
Cansou occitana !
Pour ce qui est des origines françaises de la langue anglaise, remplacez le W par un G:
WAR – GUERRE
WAFER – GAUFRE
WARDROBE – GARDE ROBE
WAIT – GUET, GUETTER
WIN – GAIN, GAGNER, etc
WASTE, GASTE (le S est remplacé par l’accent circonflexe, rapelant les origines latines tout comme dans île ISLE, fenêtre FENESTRE, être ESTRE, ..)
Mushroom, vient du français Moucheron, une variété que nos “amis” anglais ont pris comme généralité
À quoi bon? Les Français parlent frenglish.