Le président équatorien Rafael Correa a sommé lundi Washington de mettre fin à son «interventionnisme» en Amérique latine, à l’occasion d’un meeting de partis de gauche organisé à Quito.
Rafael Correa, un dirigeant socialiste qui entretient des relations conflictuelles avec la Maison Blanche depuis son arrivée au pouvoir en 2007, a vivement critiqué son homologue américain Barack Obama dans sa volonté de vouloir «former les leaders et renforcer la société civile».
«L’Amérique latine sait très bien ce que cela signifie : simplement plus d’interventionnisme», a dénoncé le président équatorien, l’une des figures de la gauche radicale dans la région.
«Cela suffit ! Qu’ils nous laissent en paix. Respectez la souveraineté de nos pays», a poursuivi M. Correa, dans un discours à l’occasion de cette réunion rassemblant des responsables de partis de gauche d’une vingtaine de pays.
Un «blocus criminel»
Cet économiste antilibéral a également fustigé «le blocus criminel» infligé par les Etats-Unis à Cuba, un de ses thèmes de prédilection.
Depuis plusieurs mois, l’Equateur multiplie les critiques à l’encontre de Washington, tout en se défendant de vouloir ouvrir un conflit diplomatique.
Ce pays a ainsi mis fin en décembre dernier aux activités de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid) sur son territoire, l’accusant de financer l’opposition. Plus récemment, en février, l’Equateur a signé son retrait du Traité inter-américain d’assistance réciproque (TIAR), un accord de défense datant de la Guerre froide.
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