Pour les 7 premiers mois de cette année 2014, le chiffre d’affaire total du commerce extérieur de la Russie a reculé de 1% et s’élève à 471 milliards de dollars. Les importations ont quant à elles baissé de 4,8 % et atteignent 169 milliards de dollars. Les exportations sont en hausse de 1,2 %, pour une somme de 302 milliards de dollars. La balance commerciale est donc aujourd’hui de 133 milliards de dollars, soit une augmentation de 9,9 %, sur les 121 milliards de dollars, de la même période, pour l’année passée.
1 – La Chine
Le total des échanges avec la Chine s’élève à 52 milliards de dollars, soit 11 % du commerce russe. Cela représente 4,6 % de plus que l’année dernière. La Chine et la Russie se sont fixées un objectif de 200 milliards de dollars par an, d’ici à 2020. On peut s’attendre à ce qu’elles dépassent facilement cet objectif après l’annonce faite cette année sur des accords d’une valeur supérieure au trillion.
2 – Les Pays-Bas
Les échanges réalisés avec les Pays-Bas s’élèvent à 45 milliards de dollars, soit 9,6 % du commerce russe. C’est 0,1 % de moins qu’en 2013. Historiquement, les Pays-Bas sont le premier pays européen et partenaire commercial de la Russie, en raison d’un traité bilatéral d’investissement d’envergure entre les deux pays.
3 – L’Allemagne
Les échanges avec l’Allemagne atteignent 41 milliards de dollars, soit 8,7 % du commerce russe. Cela représente 0,2 % de moins que l’an passé. L’essentiel de l’exportation allemande vers la Russie concerne les machines, produites notamment par Siemens.
4 – L’Italie
Les échanges avec l’Italie représentent 30 milliards de dollars, soit 6,4 % du commerce russe. C’est 2,2 % de moins que l’an passé. Les échanges entre l’Italie et la Russie ont historiquement toujours été très bons. Mené à terme, le projet « South Stream » devrait favoriser encore plus leurs échanges.
5 – L’Ukraine
Les échanges avec l’Ukraine représentent 20 milliards de dollars, soit 4,3 % du commerce russe. C’est 5 % de moins que l’an passé. Le produit intérieur brut affiché pour l’Ukraine en 2014 est d’environ 100 milliards de dollars, ce qui démontre l’extrême dépendance économique de ce pays vis-à-vis de la Russie.
6 – La Biélorussie
Les échanges réalisés avec la Biélorussie s’élèvent à 19 milliards de dollars, soit 4 % du commerce russe. C’est 7,9 % de moins que l’an passé. À plus long terme, ces deux pays devraient pouvoir élargir leur commerce, du fait de l’Union Douanière d’une part et de l’unification de leur monnaie d’autre part. Comme pour l’Ukraine, la Biélorussie, avec un produit intérieur brut de 70 milliards de dollars, est extrêmement dépendante de la Russie.
7 – La Turquie
Le total des échanges entre la Turquie et la Russie atteint 18,3 milliards de dollars, soit 3,9 % du commerce russe. C’est 1,5 % de plus qu’en 2013. L’année dernière, la Turquie est devenue numéro 2 sur le marché du gaz naturel pour la Russie. Alors qu’elle cherche à entrer dans l’Union Douanière, on peut s’attendre à ce que la Turquie devienne l’un des 5 principaux partenaires commerciaux de la Russie. La Turquie et la Russie visent des accords commerciaux mutuels s’élevant à 100 milliards de dollars d’ici à 2020, ce qui placerait la Turquie en deuxième position après la Chine.
8 – Le Japon
Les échanges réalisés avec le Japon s’élèvent à 18,22 milliards de dollars, soit 3,9 % du commerce russe. C’est 3,2 % de moins que l’année dernière. Un voyage à Vladivostok ou encore au fin fond de l’est de la Russie montre à quel point le Japon est important pour l’économie locale. Il est l’exportateur majeur de voitures dans ces régions.
9 – Les États-Unis
Le total des échanges réalisés avec les États-Unis atteint 18,20 milliards, soit 3,9 % du commerce russe. Cela représente 21,8 % de plus qu’en 2013. La demande américaine pour les kalachnikovs russes et les exports des compagnies sidérurgiques russes pour l’acier bon marché (aujourd’hui en surproduction) a entraîné une hausse commerciale inattendue de 22 % malgré les sanctions. La Russie est un exportateur majeur de métaux tels que le titane, matériau vital pour l’industrie aéronautique américaine.
10 – La Corée du Sud
Les échanges réalisés avec la Corée du Sud s’élèvent à 16 milliards de dollars, soit 3,4 % du commerce russe. C’est 14,3 % de plus que l’année passée. La Corée du Sud, comme le Japon, est fortement implantée dans l’est de la Russie. Les entreprises automobiles coréennes, comme Kia, sont largement répandues. La Russie est aussi un marché important pour Samsung. Les relations économiques entre la Corée du Sud et la Russie sont très fortes et des pourparlers sont engagés concernant la construction d’un gazoduc.
La Pologne arrive en 11ème position (3,1 % du commerce russe), le Kazakhstan 12ème (2,6 %), Le Royaume-Uni 13ème (2,6 %), la France 14ème (2,4 %), la Finlande 15ème (2,1 %) et la Lettonie 16ème (2%). Le commerce avec la France et le Royaume-Uni reste plus faible que les autres pays européens, en partie parce que ces deux pays n’importent que très peu d’énergie depuis la Russie.
Quant à la question de l’exportation pétrolière et celle de savoir si la Russie n’est qu’une « station service », voici les chiffres : pétrole (32,1 %), gaz (12,4 %), métal (7,7 %), machinerie (4,5 %) et produits issus de l’agriculture (3,4 %).
Traduit par Patricia LACHELIER pour Réseau International
Il est grand temps que La Russie produise ses propres marques de voitures qui avaient fait son renom comme LADA.
Il est grand temps que La Russie dépasse la technologie allemande, qu’est ce qui empËche LA Russie de faire cela puisqu’elle dispose d’une très forte technologie (et même les américains le reconnaissent)
Il est grand temps que LA Russie fasse effacer ce surnom de GEANT AUX PIEDS D’ARGILE du temps de l’URSS.