Hollande démission. Le fondateur du site Hollande-demission.fr a été arrêté ce mercredi 13 novembre à 16 heures par la police.
EXCLUSIF: Paris (france) 13/11/2013… par ltlnews
Le Parquet, ne sachant pas réellement quel chef d’accusation retenir pour le fondateur du site « Hollande-démission.fr », a fini par trancher : « publicité dans Paris ».
Après 4 heures de recherches entre divers motifs fictifs, hier le parquet a décidé de retenir après coup. “Publicité dans Paris”
— Hollande-Démission! (@David_vanH) November 14, 2013
Quand exprimer ses opinions devient un délit. David, le fondateur du site ‘Hollande-demission.fr’ en a fait la triste expérience mercredi 13 novembre. Pour avoir conduit une voiture où brillait le slogan « Hollande-demission.fr », ce dernier a été arrêté porte de Passy vers 16 heures par 4 motards. Motif invoqué : ‘outrage au Président’.
Ce mini-évènement a ensuite pris des proportions démesurées : la police a saisi la voiture, qui a été ensuite enlevée par des véhicules de fourrière. Près de trente policiers ont été diligentés sur place. La circulation s’en est retrouvée totalement bloquée.
Sur son compte twitter, David choisit le ton de l’humour pour mieux dénoncer l’absurdité de la situation :
Une escorte pour aller au commissariat du 13eme. Ma jolie voiture est saisie. #valls jaloux de ma caisse? #HollandeDemission
— Hollande-Démission! (@David_vanH) November 13, 2013
Il est actuellement entendu par la police.
Le gouvernement cherche quelle loi justifie mon arrestation. Ça fait deux heures que ça cogite dur. #Democratie ?
— Hollande-Démission! (@David_vanH) November 13, 2013
David a pu quitter le commissariat mercredi 13 novembre en fin de journée.
Sur son site, David lance une pétition pour réclamer la démission du chef de l’Etat.
“Flamby on t’aime.fr”
Histoire de voir si je subis le même sort.
«Cherchez et vous trouverez» pourrait vous suggérer Jésus de Nazareth.
délit, Hollande, Hollande-démission.fr, outrage au Président, parquet
Cette arrestation par une troupe de motards et de policiers va faire connaître le site “Hollande Démission” partout ! Excellent !
Il faut dire aussi que sa voiture ne pouvait passer inaperçue.
Quoique il en soit , notre liberté d’expression est en péril et maintenant c’est notre liberté d’opinion. Avec cette arrestation les Pouvoirs publics ont instauré un délit d’opinion. C’est très grave.
Les citoyens français n’ont pas tout compris : le changement implique qu’on doive toujours aimer celui que la France a choisi en 2012 même s’il pratique une politique suicidaire dans tous les domaines !
Attendons la suite…
Cordialement – mvl17
alors s’ouvre une période de révolution ». Cette remarque politique de Lénine semble correspondre à merveille à l’implosive situation française actuelle ; celle-ci est en effet marquée à la fois par l’impuissance de Hollande à faire passer « en bas » l’austérité dictée par l’U.E., et par le refus têtu d’une part croissante de la population de subir des reculs sociaux sans fin et d’incessantes ponctions fiscales sans lisibilité.
Malheureusement, pour qu’il y ait révolution, il faut qu’existe un mouvement révolutionnaire doté d’une perspective politique et porté par des forces politiques révolutionnaires qui font aujourd’hui totalement défaut aux travailleurs de France. Sans parler du PS, qui suit tête baissée le chemin qui a mené Papandréou et Zapat-Ayrault au suicide politique, la gauche de la gauche et les états-majors syndicaux sont enlisés dans un mensonge intenable : celui de la « réorientation progressiste de l’euro » et de l’impossible refondation démocratique de cette « construction » européenne qui, depuis le plan CECA et le traité de Maastricht, n’a apporté aux peuples que contre-réformes sociales, casse des souverainetés et allégeance à l’Axe Washington-Berlin.
Dans ces conditions, une tenaille politique mortelle se referme sur notre peuple : la première mâchoire de l’étau est actionnée par le Parti Maastrichtien Unique (PS, UMP, Centre, Europe-écologie) à genoux devant Angela Merkel et ses insatiables adulateurs du MEDEF.
Ceux-ci revendiquent toujours plus de coupes dans les salaires, les dépenses publiques et la protection sociale, toujours plus de libre-échange débridé (cf la négociation dans le dos des peuples sur le « Grand marché transatlantique »), toujours plus d’euro-fédéralisme impérial alors même qu’en mai 2005 notre pays a rejeté la constitution supranationale de l’U.E.
La seconde mâchoire du broyeur est formée par l’UM’Pen en gestation : on entend par là la jonction qui s’opère à marche forcée sur fond de xénophobie, d’obsession sécuritaire et de haine contre les syndicalistes « rouges » et « violents », entre le « rassemblement bleu marine » et les ténors de l’UMP.
En effet, MM. Copé et Fillon rivalisent désormais de déclarations banalisant le FN, voire surenchérissant sur lui.
Cimentant ce dispositif mortifère, on a d’une part le social-réactionnaire M. Valls et, de plus en plus, la montée multiforme d’un régional-identitarisme mortellement hostile à la République indivisible issue de 1789 : un régionalisme qui, derrière ses rassurantes références au terroir et aux langues régionales [1], fait les affaires du MEDEF (lequel réclame officiellement la « suppression des communes et des départements » [2]) de l’U.E.… et de F. Hollande, tous occupés à « métropoliser » les communes de France, à instituer des « régions transfrontalières » détruisant l’idée même de territoire national, à transférer auxdites euro-régions la « compétence économique » en démontant brique après brique l’héritage jacobin ainsi que la construction multiséculaire du territoire national. La fronde des « bonnets rouges » bretons combine, sur fond de mécontentement social légitime des salariés et des PME bretonnes, tous ces éléments explosifs.
Loin de critiquer la funeste construction européenne et de contester l’oligarchie capitaliste fautrice d’austérité et de plans de licenciements, les forces de droite, d’extrême droite, euro-régionalistes, patronales, dévoient sur des bases antirépublicaines (« à bas Paris ! ») la juste colère des PME et des salariés ultra-précarisés.
Ce mouvement réactionnaire travesti en jacquerie attaque avec violence les « charges sociales » (c’est-à-dire le salaire différé et mutualisé des salariés sans lequel il n’y aurait ni Sécurité sociale, ni retraites par répartition, ni allocations familiales, ni indemnités chômage), « les impôts » (sans lesquels il n’y aurait plus de services publics ni même de République !) et l’idée même d’une nation française puisqu’on voit fleurir désormais la revendication de « décider en Bretagne » (en Corse, en Catalogne, en Alsace, etc.) : comme si, isolée du reste de la France, la Bretagne avait la moindre chance de peser plus fort face au Raminagrobis euro-merkélien qui vient tout juste de supprimer les subventions agricoles à l’exportation ! 🙁
suite…
http://www.legrandsoir.info/que-faire-pour-stopper-la-contre-revolution-francaise-en-marche.html