La servitude

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Mon optimisme est basé sur la certitude que cette civilisation va s’effondrer.
Mon pessimisme sur tout ce qu’elle fait pour nous entraîner dans sa chute.

Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles.

La servitude moderne est une servitude volontaire, consentie par la foule des esclaves qui rampent à la surface de la Terre. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises qui les asservissent toujours un peu plus. Ils courent eux-mêmes derrière un travail toujours plus aliénant, que l’on consent généreusement à leur donner, s’ils sont suffisamment sages. Ils choisissent eux-mêmes les maîtres qu’ils devront servir. Pour que cette tragédie mêlée d’absurdité ait pu se mettre en place, il a fallu tout d’abord ôter aux membres de cette classe toute conscience de son exploitation et de son aliénation. Voila bien l’étrange modernité de notre époque. Contrairement aux esclaves de l’Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, nous sommes aujourd’hui devant une classe totalement asservie mais qui ne le sait pas ou plutôt qui ne veut pas le savoir. Ils ignorent par conséquent la révolte qui devrait être la seule réaction légitime des exploités. Ils acceptent sans discuter la vie pitoyable que l’on a construite pour eux. Le renoncement et la résignation sont la source de leur malheur. Voilà le mauvais rêve des esclaves modernes qui n’aspirent finalement qu’à se laisser aller dans la danse macabre du système de l’aliénation.

L’oppression se modernise en étendant partout les formes de mystification qui permettent d’occulter notre condition d’esclave.

Montrer la réalité telle qu’elle est vraiment et non telle qu’elle est présentée par le pouvoir constitue la subversion la plus authentique.

Seule la vérité est révolutionnaire.

« L’urbanisme est cette prise de possession de l’environnement naturel et humain par le capitalisme qui, se développant logiquement en domination absolue, peut et doit maintenant refaire la totalité de l’espace comme son propre décor ».

À mesure qu’ils construisent leur monde par la force de leur travail aliéné, le décor de ce monde devient la prison dans laquelle il leur faudra vivre. Un monde sordide, sans saveur ni odeur, qui porte en lui la misère du mode de production dominant.

Ce décor est en perpétuel construction. Rien n’y est stable. La réfection permanente de l’espace qui nous entoure trouve sa justification dans l’amnésie généralisée et l’insécurité dans lesquelles doivent vivre ses habitants. Il s’agit de tout refaire à l’image du système : le monde devient tous les jours un peu plus sale et bruyant, comme une usine.

Chaque parcelle de ce monde est la propriété d’un État ou d’un particulier. Ce vol social qu’est l’appropriation exclusive du sol se trouve matérialisé dans l’omniprésence des murs, des barreaux, des clôtures, des barrières et des frontières… ils sont la trace visible de cette séparation qui envahit tout.
Mais parallèlement, l’unification de l’espace selon les intérêts de la culture marchande est le grand objectif de notre triste époque. Le monde doit devenir une immense autoroute, rationalisée à l’extrême, pour faciliter le transport des marchandises. Tout obstacle, naturel ou humain doit être détruit.

L’habitat dans lequel s’entasse cette masse servile est à l’image de leur vie : il ressemble à des cages, à des prisons, à des cavernes. Mais contrairement aux esclaves ou aux prisonniers, l’exploité des temps modernes doit payer sa cage.

Ce qui est une nourriture pour l’un est un poison pour l’autre

Mais c’est encore lorsqu’il s’alimente que l’esclave moderne illustre le mieux l’état de décrépitude dans lequel il se trouve. Disposant d’un temps toujours plus limité pour préparer la nourriture qu’il ingurgite, il en est réduit à consommer à la va-vite ce que l’industrie agro-chimique produit. Il erre dans les supermarchés à la recherche des ersatz que la société de la fausse abondance consent à lui donner. Là encore, il n’a plus que l’illusion du choix. L’abondance des produits alimentaires ne dissimule que leur dégradation et leur falsification. Il ne s’agit bien notoirement que d’organismes génétiquement modifiés, d’un mélange de colorants et de conservateurs, de pesticides, d’hormones et autres inventions de la modernité.

Le plaisir immédiat est la règle du mode d’alimentation dominant, de même qu’il est la règle de toutes les formes de consommation. Et les conséquences sont là qui illustrent cette manière de s’alimenter.

Mais c’est face au dénuement du plus grand nombre que l’homme occidental se réjouit de sa position et de sa consommation frénétique. Pourtant, la misère est partout où règne la société totalitaire marchande. Le manque est le revers de la médaille de la fausse abondance. Et dans un système qui érige l’inégalité comme critère de progrès, même si la production agro-chimique est suffisante pour nourrir la totalité de la population mondiale, la faim ne devra jamais disparaître.

« Ils se sont persuadés que l’homme, espèce pécheresse entre toutes, domine la création. Toutes les autres créatures n’auraient été créées que pour lui procurer de la nourriture, des fourrures, pour être martyrisées, exterminées ».

L’autre conséquence de la fausse abondance alimentaire est la généralisation des usines concentrationnaires et l’extermination massive et barbare des espèces qui servent à nourrir les esclaves. Là se trouve l’essence même du mode de production dominant. La vie et l’humanité ne résistent pas face au désir de profit de quelques uns.

C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas

Le pillage des ressources de la planète, l’abondante production d’énergie ou de marchandises, les rejets et autres déchets de la consommation ostentatoire hypothèquent gravement les chances de survie de notre Terre et des espèces qui la peuplent. Mais pour laisser libre court au capitalisme sauvage, la croissance ne doit jamais s’arrêter. Il faut produire, produire et reproduire encore.

Et ce sont les mêmes pollueurs qui se présentent aujourd’hui comme les sauveurs potentiels de la planète. Ces imbéciles du show business subventionnés par les firmes multinationales essayent de nous convaincre qu’un simple changement de nos habitudes de vie suffirait à sauver la planète du désastre. Et pendant qu’ils nous culpabilisent, ils continuent à polluer sans cesse notre environnement et notre esprit. Ces pauvres thèses pseudo-écologiques sont reprises en cœur par tous les politiciens véreux à cours de slogan publicitaire. Mais ils se gardent bien de proposer un changement radical dans le système de production. Il s’agit comme toujours de changer quelques détails pour que tout puisse rester comme avant.

Travail, du latin Tri Palium trois pieux, instrument de torture.

Mais pour entrer dans la ronde de la consommation frénétique, il faut de l’argent et pour avoir de l’argent, il faut travailler, c’est-à-dire se vendre. Le système dominant a fait du travail sa principale valeur. Et les esclaves doivent travailler toujours plus pour payer à crédit leur vie misérable. Ils s’épuisent dans le travail, perdent la plus grande part de leur force vitale et subissent les pires humiliations. Ils passent toute leur vie à une activité fatigante et ennuyeuse pour le profit de quelques uns.

L’invention du chômage moderne est là pour les effrayer et les faire remercier sans cesse le pouvoir de se montrer généreux avec eux. Que pourraient-ils bien faire sans cette torture qu’est le travail ? Et ce sont ces activités aliénantes que l’on présente comme une libération. Quelle déchéance et quelle misère !

Toujours pressés par le chronomètre ou par le fouet, chaque geste des esclaves est calculé afin d’augmenter la productivité. L’organisation scientifique du travail constitue l’essence même de la dépossession des travailleurs, à la fois du fruit de leur travail mais aussi du temps qu’ils passent à la production automatique des marchandises ou des services. Le rôle du travailleur se confond avec celui d’une machine dans les usines, avec celui d’un ordinateur dans les bureaux. Le temps payé ne revient plus.

Ainsi, chaque travailleur est assigné à une tache répétitive, qu’elle soit intellectuelle ou physique. Il est spécialiste dans son domaine de production. Cette spécialisation se retrouve à l’échelle de la planète dans le cadre de la division internationale du travail. On conçoit en occident, on produit en Asie et l’on meurt en Afrique.

À force d’obéir, on obtient des réflexes de soumission.

Le meilleur de sa vie lui échappe mais il continue car il a l’habitude d’obéir depuis toujours. L’obéissance est devenue sa seconde nature. Il obéit sans savoir pourquoi, simplement parce qu’il sait qu’il doit obéir. Obéir, produire et consommer, voilà le triptyque qui domine sa vie. Il obéit à ses parents, à ses professeurs, à ses patrons, à ses propriétaires, à ses marchands. Il obéit à la loi et aux forces de l’ordre. Il obéit à tous les pouvoirs car il ne sait rien faire d’autre. La désobéissance l’effraie plus que tout car la désobéissance, c’est le risque, l’aventure, le changement. Mais de même que l’enfant panique lorsqu’il perd de vue ses parents, l’esclave moderne est perdu sans le pouvoir qui l’a créé. Alors ils continuent d’obéir.

C’est la peur qui a fait de nous des esclaves et qui nous maintient dans cette condition. Nous nous courbons devant les maîtres du monde, nous acceptons cette vie d’humiliation et de misère par crainte.

Nous disposons pourtant de la force du nombre face à cette minorité qui gouverne. Leur force à eux, ils ne la retirent pas de leur police mais bien de notre consentement. Nous justifions notre lâcheté devant l’affrontement légitime contre les forces qui nous oppriment par un discours plein d’humanisme moralisateur. Le refus de la violence révolutionnaire est ancré dans les esprits de ceux qui s’opposent au système au nom des valeurs que ce système nous a lui-même enseignés.

Mais le pouvoir, lui, n’hésite jamais à utiliser la violence quand il s’agit de conserver son hégémonie.

Sous un gouvernement qui emprisonne injustement, la place de l’homme juste est aussi en prison.

Pourtant, il y a encore des individus qui échappent au contrôle des consciences. Mais ils sont sous surveillance. Toute forme de rébellion ou de résistance est de fait assimilée à une activité déviante ou terroriste. La liberté n’existe que pour ceux qui défendent les impératifs marchands. L’opposition réelle au système dominant est désormais totalement clandestine. Pour ces opposants, la répression est la règle en usage. Et le silence de la majorité des esclaves face à cette répression trouve sa justification dans l’aspiration médiatique et politique à nier le conflit qui existe dans la société réelle.

Et ce que l’on faisait autrefois pour l’amour de Dieu, on le fait maintenant pour l’amour de l’argent, c’est-à-dire pour l’amour de ce qui donne maintenant le sentiment de puissance le plus élevé et la bonne conscience.

Comme tous les êtres opprimés de l’Histoire, l’esclave moderne a besoin de sa mystique et de son dieu pour anesthésier le mal qui le tourmente et la souffrance qui l’accable. Mais ce nouveau dieu, auquel il a livré son âme, n’est rien d’autre que le néant. Un bout de papier, un numéro qui n’a de sens que parce que tout le monde a décidé de lui en donner. C’est pour ce nouveau dieu qu’il étudie, qu’il travaille, qu’il se bat et qu’il se vend. C’est pour ce nouveau dieu qu’il a abandonné toute valeur et qu’il est prêt à faire n’importe quoi. Il croit qu’en possédant beaucoup d’argent, il se libérera des contraintes dans lesquels il se trouve enfermé. Comme si la possession allait de paire avec la liberté. La libération est une ascèse qui provient de la maîtrise de soi. Elle est un désir et une volonté en actes. Elle est dans l’être et non dans l’avoir. Mais encore faut-il être résolu à ne plus servir, à ne plus obéir. Encore faut-il être capable de rompre avec une habitude que personne, semble-t-il, n’ose remettre en cause.

La télévision ne rend idiots que ceux qui la regardent, pas ceux qui la font.

Ces pauvres hommes se divertissent, mais ce divertissement n’est là que pour faire diversion face au véritable mal qui les accable. Ils ont laissé faire de leur vie n’importe quoi et ils feignent d’en être fiers. Ils essayent de montrer leur satisfaction mais personne n’est dupe. Ils n’arrivent même plus à se tromper eux-mêmes lorsqu’ils se retrouvent face au reflet glacé du miroir. Ainsi ils perdent leur temps devant des imbéciles sensés les faire rire ou les faire chanter, les faire rêver ou les faire pleurer.

On mime à travers le sport médiatique les succès et les échecs, les forces et les victoires que les esclaves modernes ont cessé de vivre dans leur propre quotidien. Leur insatisfaction les incite à vivre par procuration devant leur poste de télévision. Tandis que les empereurs de la Rome antique achetaient la soumission du peuple avec du pain et les jeux du cirque, aujourd’hui c’est avec les divertissements et la consommation du vide que l’on achète le silence des esclaves.

source : https://lesmoutonsenrages.fr

43 Commentaires
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Annwn
Annwn
2 mai 2021 7 h 49 min
Pauvre humanité, tu veux des génies et tu martyrises ceux que le ciel t’envoie ! La Vérité t’attire et te fait peur !… Non qu’elle te paraisse inacceptable, mais parce qu’elle t’obligerait à faire comme le César franc, c’est-à-dire à « brûler ce que tu as adoré, et à adorer ce que tu as brûlé » !
« Vulgus vult decipi, ergo decipiatur » (Le peuple veut être trompé, alors laissez-le être trompé)
BLOG : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
oceky
oceky
2 mai 2021 10 h 09 min
Répondre à  Annwn
Excellente remarque ! (Je ne sais pas si vous acceptez le compliment de la part du genre masculin)
Papy
Papy
2 mai 2021 10 h 16 min
Répondre à  Annwn
Livres de Femmes est un blog fort plaisant, quant à l’article je l’ai particulièrement apprécié
luc
luc
2 mai 2021 11 h 12 min
Répondre à  Annwn
Le peuple ne veut pas être trompé, c’est absolument faux.
La subtilité et la profondeur…
du conditionnement mental, émotionnel et physique…
que le peuple a subi…
lentement mais sûrement…
semble avoir malheureusement échappé à certains.
Le conditionnement efficace est celui qui abouti à une addiction, le système arrivant à s’alimenter lui-même : c’est la situation actuelle… maintenant, les élites ne font plus que donner des directions, ce sont les gens du peuple qui entretiennent la société marchande, celle qui déverse son contenu au pied du même peuple, un contenu pas cher, tres séduisant, s’adressant aux centres d’intérêts principaux de l’être humain (en gros : physique = alimentation et médecine, émotionnel = médias et divertissements, mental = médias et universités…)
campellli
campellli
2 mai 2021 14 h 49 min
Répondre à  luc
Infiniment vrai, d’ailleurs le commentaire pseudo trompeur ci dessus ne sert que l’intérêt marchand premier du bloggeur … cherchez l’erreur.
campellli
campellli
2 mai 2021 14 h 50 min
Répondre à  campellli
Pseudo philosophique…
La nuque roide
La nuque roide
2 mai 2021 18 h 41 min
Répondre à  Annwn
Je lis : Le peuple veut être trompé, alors laissez-le être trompé.
Qui dit ça?
Qui dit que le peuple veut être trompé ?
À ce que je sache, le peuple n’est pas un monolithe, ni parlant comme un seul homme.
À ce que je sache, celui se portant garant d’être le porte-parole du peuple, faudra me dire qui c’est, et de surcroît, il ne dira jamais: le peuple veut être trompé, car, de toutes les personnes que je connais, même parmi les sionistes, aucun ne veut être trompé.
Par qui que ce soit.
J’en déduis donc que celui qui dit : le peuple veut être trompé, ne parle pas au nom du peuple, hélas, mais au non de celui ou de ceux qui veulent tromper le peuple.
C’est aussi simple que cela.
Le peuple, si tant est que ce concept existe dans la réalité, excepté via les chiffres et les nombres pour évaluer par exemple le nombre d’habitant d’un pays, il m’apparaît que chacun lui fait dire ce qu’il veut, bingo, comme les maîtres de l’usure-dette font dire aux chiffres ce qu’ils veulent.
Gardons nous d’avancer des mensonges et autres fadaises surtout pour jouer au kéké sur les réseaux sociaux et autres sites de réinformation.
Grandloup74
Grandloup74
2 mai 2021 8 h 25 min
La macronie : déni de démocratie, déni de liberté, déni d’égalité, déni des droits constitutionnels. Que faut il de plus pour démontrer aux Français et aux peuples et pays du monde entier que le gouvernement de la France est devenue une tyrannie illégitime et assassine ? Qu’à faut il de plus pour démontrer que le renversement d’un tel gouvernement est inscrit dans notre constitution, et de fait légitime et obligatoire ?
LENEANT
LENEANT
2 mai 2021 10 h 16 min
Répondre à  Grandloup74
Oui, il nous faut un COLONEL comme Vladimir POUTINE pour reprendre la FRANCE en main et avoir une vie paisible comme en Russie !
kamit maat
kamit maat
2 mai 2021 12 h 57 min
Répondre à  Grandloup74
Macron n’a rien inventé…c’était déjà là et bien avant sa naissance.
De gaulle en a été aussi in fervent artisant n’en deplaise.
La pourriture met aussi un temps à sentir.
Ce n’est qu’aujourd’hui que les saveurs du système millénaire occidentale arrivent à vos narines…c’est tous.
Le monde extra-européen le sent depuis toujours raison pour laquelle il semble plus “vacciné” que vous où tous prend des tournures apocalyptique …

Entre un fils de pauvre et un fils de riche dans la chute qui vient.Qui est le mieux armé?

campellli
campellli
2 mai 2021 8 h 36 min
Voilà ce qui arrive lorsqu’on réclame l’extrême droite depuis quarante ans. On vient pleurer ici ensuite.
keg
keg
2 mai 2021 8 h 43 min
A quoi a servi 1789 si c’est pour s’y replonger?

Le bourreau n’existe que parce que la victime est consentante…

02/05/2021 – le poids des mots et le choc des analyses (découvrir la situation en matière du « vol d’atteints » ou des couvre-feux justifiés dans le tableau « France au goût du jour », inclus dans le lien à cliquer).
https://wp.me/p4Im0Q-4Vu
–         La fronde prend de l’ampleur, les civils s’y mettent. Cela va bientôt être l’appel solennel du contre-maître de la ripoublique qui va sonner sa dyane… (pour les nostalgiques). Il y a le feu au Capitole et la légion va sauter sur « kool vas-y au peloton » et pendant ce temps on déconfine et on découvre-feu de façon incohérente.!. C’est ce que l’on appelle le rendez-vous citoyen avec son armée et cela casse bas !

Zébulon
Zébulon
2 mai 2021 9 h 02 min
Un très beau texte généraliste qui illustre bien la condition de l’être humain…
Au delà des siècles. La servitude volontaire ne date pas d’hier et la liberté fait peur; En quelque sorte vouloir échapper à ses responsabilités par tous les moyens plutôt que de regarder la réalité en face. Si l’on rajoute à cela la recherche permanente d’un bouc émissaire et les remords de consciences résorbés dans les exutoires de toutes sortes, voilà bien un beau portrait actuel de la lâcheté ordinaire, non? Cette société, entièrement basée sur l’interdépendance de masse, n’aura fabriqué, en quelque sorte que des handicapés pour mieux leur vendre des béquilles.
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
2 mai 2021 9 h 17 min
Répondre à  Zébulon
Tout à fait d’accord avec vous Zébulon …
La liberté fait peur car elle oblige à regarder la réalité en face et à prendre ses responsabilités !!!
BOO
BOO
2 mai 2021 12 h 16 min
Répondre à  Zébulon
Eh oui, rendez-vous commémoratifs, anniversaires de la mort ou de la naissance de Tartempion, grandes messes pleureuses, JO et mondiaux de foot, jours du remords et Fête Nationale avec défilé miltaire, oui, tout est fait pour être retransmis à la TV, saturer les médias repus devant des pauvres gens sous hypnose permanente. Ainsi va la Vie Moderne et la Cité Interconnectée. Un rêve devenu réalité quotidienne pour beaucoup de mondialisés du chou-fleur.
christian
christian
2 mai 2021 9 h 05 min
il y a des solutions a tout cela, pour un monde sans travail contraint, sans banque et argent, et dans gouvernement, paradisme.org
oceky
oceky
2 mai 2021 10 h 11 min
Répondre à  christian
“il y a des solutions a tout cela, pour un monde sans travail contraint, sans banque et argent, et dans gouvernement, paradisme.org”. Bien génétiquement vôtre.
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
2 mai 2021 9 h 28 min
Excellente analyse de la situation paradoxale à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés !!!
Une majorité de personnes acceptent de perdre leur liberté pour avoir encore plus de confort matériel …
Dans ces conditions là, il est à craindre que cette majorité perde tout simplement la vie … soit par stérilisation vaccinale, soit par génocide vaccinal !!!
A force d’attendre le salut des ET au lieu de reprendre nous-mêmes la conduite de notre vie, nous allons bientôt atteindre le point de non retour !!!
hegel
hegel
2 mai 2021 9 h 54 min
La théorie des moutons:
Supprimez le contrôle et la terreur légitime qui en découle et vous verrez si la servitude est si grande que ça. Que la police, la gendarmerie, l’armée, les médias arrêtent de soutenir la classe dominante que se passera-t-il ? Les peuples sont patients et finissent toujours par l’emporter. Les faux pseudo révolutionnaires n’ont de cesse que d’exciter le peuple pour qu’il se fasse massacrer et que cela dure encore un peu plus longtemps la vie aliénée(gouverner c’est faire durer). La police, la gendarmerie, l’armée, les média sont dans le même bateau(Titanic si on élimine pas l’élite nihiliste qui le dirigent) que la population. Ils subissent(nouveauté historique) les mêmes outrages que la population vont entrer progressivement en symbiose avec cette population. Il suffit d’être patient on arrive au bout des modes de production avec classe dominante. Terrorisme, catastrophes, pandémies ne suffiront pas à empêcher ce mouvement. La vie individuelle est courte c’est vrai et mais la vie collective est très longue !
trackback
2 mai 2021 9 h 58 min
[…] La servitude […]
oceky
oceky
2 mai 2021 10 h 07 min
Un excellent texte sur la servitude des peuples, remis à jour pour l’époque que nous vivons. Le tableau de la vie ordinaire au temps des romains, de la lutte de la classe ouvrière et maintenant son apogée et sa conclusion dans l’asservissement programmé du NOM et l’avènement du règne de nos maîtres transhumanistes.
Ce qui explique l’incapacité “génétique” de certains individus à ne pas pouvoir s’adapter à la société. Éternels rebelles de l’adolescence, de la famille, de l’école et du monde du travail. Mais il y a aussi à l’inverse les individus qui ont vu tout ce qui’ils pouvaient récupérer de cette situation de la servitude des peuples, les profiteurs, les politiques, les grands administrateurs de la finance, du business, de l’industrie et de tous les corps constituants l’oligarchie des sociétés.
Dommage que je n’ai pas vingt ans. J’aurais pu parcourir ma vie autrement, fort de la connaissance des règles de la société et de la psyché humaine. De mon temps (comme on dit), tout était programmé pour une vie de servitude ou d’exploitation, selon le hasard de la naissance.
Zébulon
Zébulon
2 mai 2021 10 h 20 min
Répondre à  oceky
Pas de regret qui ne soit un constat et une expérience, non?
Nous faisons tous avec ce que nous avons.
Et qui as dit que la vie était une tartine de confiture sur de la brioche?
Avoir 20 ans n’a jamais été facile pour personne;
Et ce à tout âge!
En quelque sorte c’est une affaire de conscience et de courage… Ou pas.
Le destin ou la fatalité… Ou rien de tout cela!
Faire tourner l’horloge et remonter son poids
puis s’assoir devant et regarder les mouches volées…
à Chaque instant nos limitations et nos dépassements.
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
2 mai 2021 10 h 40 min
Répondre à  oceky
Certes, il faut être un peu “rebelle” pour se lever contre toute cette dictature !!!
campellli
campellli
2 mai 2021 20 h 53 min
Répondre à  Marie-José MONEGER
Les rebelles sont justement les dissidents ou les considérés faibles mais ouverts d’esprits complotistes que le système est actuellement acharné à traquer.
La France d’apèrs Tiananmen à démarré depuis Sarko puis Hollande… mais prend une allure vertigineuse actuellement !
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
2 mai 2021 20 h 57 min
Répondre à  campellli
Certes, … mais j’étais rebelle bien avant Tienanmen, Sarko et Hollande !!!
hegel
hegel
2 mai 2021 10 h 12 min
A la mémoire des milliers qui ont finis crucifiés le long de la voie Appienne pour que finisse l’esclavage

La théorie des moutons:
Supprimez le contrôle et la terreur légitime qui en découle et vous verrez si la servitude est si grande que ça. Que la police, la gendarmerie, l’armée, les médias arrêtent de soutenir la classe dominante que se passera-t-il ? Les peuples sont patients et finissent toujours par l’emporter. Les faux pseudo révolutionnaires n’ont de cesse que d’exciter le peuple pour qu’il se fasse massacrer pour que dure encore un peu plus longtemps la vie aliénée(gouverner c’est faire durer). La police, la gendarmerie, l’armée, les média sont dans le même bateau(Titanic si on élimine pas l’élite nihiliste qui le dirigent) que la population. Ils subissent(nouveauté historique) les mêmes outrages que la population et vont entrer progressivement en symbiose avec cette population. Il suffit d’être patient on arrive au bout des modes de production avec classe dominante: les peuples vont se soulever. Terrorisme, catastrophes, pandémies ne suffiront pas à empêcher ce mouvement. La vie individuelle est courte c’est vrai et mais la vie collective est très longue !
birnam.fr

Patatras dit Popu
Patatras dit Popu
2 mai 2021 11 h 00 min
Aurons-nous la chance de repasser par le Tiers-monde ?
La vie dans le Tiers-monde est beaucoup plus facile et agréable que la plupart des gens le pense parce qu’elle amène à l’essentiel ; vivre pleinement le temps présent sans s’encombrer du matérialisme rongeur de liberté.
Le Tiers-monde est loin d’être le monde de la famine et du renfermement sur soi. C’est au contraire un monde ouvert, actif et riche d’espoir où la socialité est synonyme de survie.
Last edited 2 années il y a by Patatras dit Popu
Jag Michel
Jag Michel
2 mai 2021 11 h 42 min
Vous trouverez ce texte mot pour mot ce texte dans la narration de : De la servitude moderne, un grand documentaire qui correspond en tout point à la réalité :

https://www.youtube.com/watch?v=e5LcXFXgqw0

Merci !

BOO
BOO
2 mai 2021 12 h 04 min
Beau texte plus profond que bien d’autres sur l’état de l’humanité civilisée : urbanisation devenue folle, malbouffe généralisée, culte de la sécurité à n’importe quel prix, argent-argent-argent, taxes-taxes-taxes, factures-factures-factures, jamais de repos pour les esclaves….
Heureusement il existe des solutions à trouver soi-même.
Merci
Gunsbourg
Gunsbourg
2 mai 2021 13 h 07 min
Texte Violent et Juste !
hegel
hegel
2 mai 2021 13 h 12 min
Deux point de vue sont possibles pour la construction d’une société sans classe dominante exploitant l’énergie d’une classe dominée. L’extermination de l’une ou l’autre classe. Cela a été tenté plusieurs fois dans l’histoire(patriarches devenus esclavagistes puis bourgeois puis logiciens, Femmes devenues esclaves puis ouvriers puis éléments). Pour la première fois dans l’histoire un mode de production sans prolétariat est techniquement et politiquement réalisable. Les élites actuelles classe des cybernéticiens nihilistes rêvent d’éliminer l’élémentariat(prolétariat actuel en cours de constitution) pour ne conserver qu’un sous produit provisoire de serviteurs qu’elles pensent pouvoir transformer progressivement en robots(transhumanisme de plus en plus radical). Pour ce faire elle emploie une armée de propagandistes pour nous persuader que cette élémentariat est indigne de la vie terrestre parce qu’il est moche, inculte, grossier, mange de la merde, et est finalement soumis (servitude). Et s’il se révolte cette révolte est violente aveugle, et inutile. Ces élites nous proposent donc une extermination d’une grande partie de l’humanité(en début de réalisation). L’élémentariat a pour l’instant la faiblesse des prolétariats en phase d’accumulation: il a encore la conscience de l’ancien garantisme dans lequel il vivait. Il semble prêt à renoncer à tout si on lui promet le retour “aux temps heureux”. Cependant dès qu’il aura acquis la conscience de son nouvel état(ce qui ne va pas tarder) les cybernéticien nihilistes risquent eux mêmes l’extermination radicale !
vicor
vicor
2 mai 2021 13 h 55 min
Bon texte qui dit à près l’essentiel sur ce qu’est la misérable condition humaine dans les sociétés “modernes”.
De tout temps,il y a toujours eu des exploitants et des exploités,des maîtres et des esclaves,des guerres encore et toujours,le droit du plus fort a toujours dominé et aujourd’hui ne fait pas exception.
Il est évident que le travail salarié est une forme d’esclavage moderne et déguisé.Penser qu’il faille gagner sa vie en travaillant,c’est renier la force qui nous a offert la vie.
Avec le travail,on perd sa vie en essayant de la gagner.
Dans cette vie d’aujourd’hui,il faut tout gagner du travail au logement en passant par la nourriture ou l’eau.
La majorité des personnes est tellement conditionnée et aliénée qu’elle pense que sans travail,la vie n’est pas possible.Combien de personnes ont une vie absolument vide sans le travail.
Le travail est leur vie,il n’y a rien d’autres dans leurs misérables existence,ils n’arrivent plus à saisir les choses essentielles et simples de la vie.
Et ceux qui n’ont pas de travail sont systématiquement culpabilisés non pas par les “maîtres” mais par les esclaves eux-mêmes,souvent même par leur propre famille.
De plus,ils sont montrés du doigt par la propagande ambiante avec l’assentiment du plus grand nombre.
La perte de la foi,la disparition du christianisme(en France),la perte des valeurs essentielles ont permis d’exercer un contrôle total sur les individus,d’en faire des esclaves totalement obéissant grâce à l’argent,le matérialisme,le consumérisme,le féminisme,les jeux,les loisirs,la télévision,le cinéma,les journaux…
La plupart des esclaves modernes tiennent à le rester et à conserver cette vie factice,ils veulent se tuer au travail,consommer toujours plus,avoir toujours plus d’argent et de pouvoir d’achat…on ne peut rien faire pour eux,ils sont perdus et devront le payer.
Vodka-cola
Vodka-cola
3 mai 2021 21 h 35 min
Répondre à  vicor
Si je n’avais pas une femme, je ne travaillerais pas.
D. Vanhove
D. Vanhove
2 mai 2021 16 h 47 min
Le documentaire (https://www.youtube.com/watch?v=UxJX96pJNYs) et le texte présent dont il est la retranscription mot pour mot sont intéressants, dans le sens où sont abordés la plupart des sujets qui font notre quotidien

mais il y aurait bcp à en dire, tant certains propos relèvent de clichés qq peu aisés dans une réalité d’une complexité croissante, propre à toute évolution, qu’elle soit personnelle ou collective

évidemment qu’à première vue, il était plus simple de vivre dans une tribu de qqs individus avec un minimum de besoins que dans un monde peuplé de 8 milliards d’individus qui se sont hissés à un certain niveau de vie… mais c’est dans cette réalité-là que nous devons vivre auj’hui, sans tomber dans les regrets faciles que d’aucuns illustrent parfois dans lé réminiscence des chasseurs-cueilleurs, ce qui me paraît être vain comme approche et surtout comme éventuel projection d’un monde qui serait un retour vers cet idéal perdu

p.ex. parler du travail (en général) comme d’une contrainte sied bien à ceux qui sont derrière leur écran à se demander ce qu’ils pourraient entreprendre pour donner qq sens à leur vie qui semble leur échapper… mais n’importe quel individu, mm le chasseur-cueilleur devait se mettre en marche pour aller cueillir sa pitance ou affronter les dangers d’une chasse tjr fastidieuse… et s’il n’est pas d’agriculteur pour semer et récolter le blé, et de meunier pour le moudre ainsi que de boulanger pour le cuire, nous n’aurions point notre pain (sauf à tout faire soi-mm, ce qui nous indique vite les limites de ce que nous pourrions faire et ne pas faire en 24h)…

prendre le mot ‘travail’ (“Travail, du latin Tri Palium trois pieux, instrument de torture) pour en tirer la suite du raisonnement est une imposture… allez donc dire au jeune musicien qui passe des heures à étudier le solfège et à s’exercer sur son instrument que tout cela fait de lui un ‘esclave’ est absurde… de même pour la danseuse étoile ou pour le sculpteur, le peintre, etc… qui n’ont de cesse de travailler dans cet exercice qu’est la création, sens même de leur vie… non, tout travail n’est pas une torture et au contraire peut apporter de la ‘plus-value’ au monde dans lequel nous menons notre vie

alors, bien sûr que la société actuelle est pénible pour bcp… bien sûr q’il s’y trouve des aberrations… bien sûr que les injustices y restent (cela n’a rien de nv, sauf qu’auj’hui on le sait) inacceptables pour un monde ‘connecté’ où le sens de ce qui est juste et ce qui ne l’est pas est préservé au fond de chaque individu, pcq c’est une part essentielle de ce qui fait notre ‘humanité’… et c’est bien la raison pour laquelle le combat est tjr à mener… et, bien sûr que filmer par de longs plans lents les villes modernes et leurs gratte-ciel semble être une abomination et ressemble à des prisons ‘que nous payons’ dit le doc… mais si l’on filmait de la sorte une ruche et ses abeilles ou une fourmilière, ce ne serait pas mieux… et ainsi de nombreuses affirmations tout au long de ce doc-article qui met le bon sens à l’épreuve en nous prenant par ‘les bons sentiments’… et, cela me paraît qq peu ‘téléphoné’…

et pour le redire, la vie et l’organisation sociétale de l’espèce humaine sont d’une bien plus grande complexité que pour la résumer ainsi par ce que j’appelle finalement des ‘clichés’ opposés les uns aux autres…

et, pour ma part, je pense que cette complexité trouve son origine dans cette particularité de notre espèce (et il semble que nous soyons les seuls à nous comporter de cette manière) à s’inscrire et se projeter dans l’imaginaire, le virtuel, l’irréel… ce qui vient constamment perturber notre perception et notre appréhension du réel et de ses exigences… nous sommes ainsi, tiraillés, écartelés entre nos aspirations (tjr idéales et/ou idéalisées) et la réalité svt bcp moins drôle… d’où, l’extrême difficulté de trouver l’équilibre entre ces deux pôles et le sentiment fréquent de frustration d’une vie qui ne serait pas à la hauteur de ce que nous en attendons…

une première piste pour nous sortir de cette quadrature ne viendrait-elle pas d’être moins dans l’attente en limitant nos désirs à nos besoins et ces derniers à l’essentiel?… et pour la suite, à chacun de trouver sa voie dans l’accomplissement de soi-même, tant qu’il peut se réaliser dans le respect d’autrui

weilan
weilan
2 mai 2021 17 h 10 min
Répondre à  D. Vanhove
OUF !! Enfin un message de bon sens.
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
2 mai 2021 19 h 50 min
Répondre à  D. Vanhove
Je suis suis d’accord avec vous pour l’ensemble de votre commentaire …
Mais l’essentiel (surtout sur le plan moral) est différent pour chacun de nous car il est déterminé par notre histoire personnelle … !!!
BOO
BOO
2 mai 2021 20 h 29 min
Répondre à  D. Vanhove
Pour vous le dire en 3 mots, j’arrive à trouver mon sens de vivre et mon plaisir dans la culture de mon jardin potager sans additifs nocifs et tout le reste ajouté, tout à la main, quoi de mieux ? Mais je sens que ce style de vie que j’ai choisi avec force est de plus en plus menacé par la folie du monde. Tout va extrêmement vite maintenant, cette accélération démente signale le problème.
Charles André Legrand
Charles André Legrand
2 mai 2021 19 h 07 min
Dans une société où les ouvriers seront remplacés à terme par des robots, l’analyse marxiste perd non pas de son sens, mais de son objet, car le travail à la chaîne est en voie de disparition, avec celle des ouvriers. L’antidote à ce qu’analyse le marxisme, c’est de parvenir à une société où le travailleur s’exprime à la manière d’un artiste : son travail n’est pas une servitude mais l’expression de ses potentialités créatrices. Tout le monde n’est pas artiste, mais chacun doit pouvoir s’exprimer et se réaliser au travers de son travail, de son activité. L’être humain se réalise en s’objectivant dans le concret, ce qui n’exclut nullement sa dimension spirituelle, personne ne l’oblige à s’affaler dans un canapé devant la télé, il a la liberté de se cultiver, le travailleur ne rentre plus chez lui noir des suie et exténué. Ce qui est méprisable, c’est la financiarisation de l’activité humaine et de l’économie. Cette propension financière a occulté l’essence émancipatrice et socialisante du travail. La condamnation à ne pas travailler peut être pire que d’être condamné à travailler. De ce point de vue, notre société contemporaine dénote un retour en arrière caractérisé.
Juste une dernière remarque que je ne voudrais pas désobligeante, il est important de réaliser que l’orthographe des mots en change le sens : le “cours” des choses n’est pas la même chose qu’être pris de “court”, par exemple. On rencontre aussi quelques fois l’usage de avoir “tord” au lieu d’avoir tort. Je dis ceci car les articles et les commentaires sont écrits et lus par des gens pour qui le français n’est pas forcément la langue maternelle. Le site s’appelle “réseau international”; pour ma part, j’ai eu à rédiger des textes destinés à être traduits et cela est très formateur quant au bon usage de la langue, surtout de notre langue française qui est particulièrement galvaudée à l’heure actuelle.
En toute cordialité.
https://charlesandrelegrand.over-blog.com/
Marie-José MONEGER
Marie-José MONEGER
2 mai 2021 20 h 25 min
Charles André, je suis tout à fait d’accord avec votre commentaire …

Le marxisme et le clivage gauche-droite vont bientôt être sans objet …
Si nous perdons la guerre qui est engagée contre le mondialiste, nous deviendrons tous des esclaves … mais ça ne durera pas longtemps du tout !
Si nous arrivons à gagner la guerre et à rester maîtres de notre souveraineté, le travail ne sera plus que la contrainte liée à la vie en communauté, et nous pourrons avoir une plus large marge de manoeuvre pour exprimer notre créativité ou cultiver notre spiritualité, sans pour autant passer des heures devant nos écrans !

Et bravo pour votre remarque concernant l’orthographe et le bon usage des mots et des expressions …
Le français est une langue réellement difficile, surtout à l’heure actuelle !!!

Natsarim
Natsarim
2 mai 2021 20 h 58 min
“Mais l’homme dans la splendeur, sans conscience, s’égale à la bête qui périt.”

Psaume XLIX, 20

Christ avait des mots très sévères à l’égard de la condition humaine en général, et il

rejoint sur ce point le vocabulaire commun à tous les enseignements spirituels: le

statut de l’homme ordinaire est d’être “endormi”, “divisé contre lui-même”, “ivre”,

“aveugle dans son coeur”.

Le tableau est désolant, mais il s’agit d’un constat nécessaire sans lequel aucun

affranchissement ultérieur n’est possible. Il n’y a là aucune culpabilisation ni

accusation au sens où on reprocherait à l’homme d’être ce qu’il est tout en y puisant

le prétexte d’exercer sur lui un pouvoir coercitif.

Tiré du livre “Jésus parlait araméen”,

d’Éric Edelman.