«Israël» a mis en garde la France et l’Europe contre toute reconnaissance unilatérale d’un État palestinien qui pourrait signifier pour l’entité sioniste «la fin du processus de paix».
«Si Paris, sous la pression de l’extrême gauche ou de sa communauté musulmane, se livrait à un tel vote anti-israélien, ce serait vraiment dommageable, car d’autres pays suivraient», a averti le ministre israélien du Renseignement, Yuval Steinitz, dans un entretien accordé au site Le Point.fr.
«Si vous mettez Israël sous pression, vous n’obtiendrez aucune concession douloureuse», a-t-il ajouté.
Le Sénat français doit se prononcer le 11 décembre prochain sur une proposition de résolution demandant à la France de reconnaître l’Etat palestinien.
Mi-octobre, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait affirmé qu’une reconnaissance par la France de la «Palestine» serait «logique», ajoutant toutefois que la décision sera prise «le moment venu», car elle doit être «utile à la paix» et non pas seulement «symbolique».
Pour le ministre israélien, la reconnaissance par plusieurs États européens d’un État palestinien est «irresponsable, stupide et totalement anti-israélienne». «C’est abandonner tout espoir de paix au Moyen-Orient. C’est créer un État palestinien sans paix ni sécurité pour Israël, sans aucune condition, sans engagement de démilitarisation», a-t-il prétendu, selon le site d’information français pro israélien Le Monde Juif.
Interrogé sur la flambée des violences, le ministre a rejeté les critiques de la communauté internationale qui accuse «Israël» de poursuivre la colonisation. Selon lui, ces violences sont dues essentiellement «au système de corruption de l’Autorité palestinienne et aux incitations à la haine du dirigeant palestinien Mahmoud Abbas».
Fléchissant sous la pression du lobby sioniste, le bloc occidental hésite à reconnaitre l’Etat palestinien qui a obtenu l’aval de 134 pays.
Au début du mois d’Octobre dernier, la Suède a été le premier pays à franchir le pas, en reconnaissant l’Etat palestinien via un décret gouvernemental, sans passer par l’aval du parlement.
Elle a été suivie par la Grande Bretagne, certes plus timidement, lorsque ses parlementaire se sont contentés, sur une initiative travailliste, d’une résolution à valeur symbolique votée par la chambre des communes.
A noter que sept membres de l’Union européenne reconnaissent l’Etat palestinien: la République Tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie, Malte et Chypre. Ils l’avaient fait avant leur entrée dans l’UE.
http://www.french.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=13328&cid=293#.VGcdy1eG8mu
Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme.
Précisons.
Que signifie le mot antisémitisme : c’est le fait de manifester du « racisme » envers les sémites, descendants de Sem, le fils ainé de Noé.
Or les sémites ne sont pas que juifs. Ce sont les populations de langues sémitiques (comme l’arabe ou l’hébreu) sans affichage forcé de la religion.
Seulement les campagnes méprisables et condamnables organisées en Europe contre les juifs ont donné l’occasion aux défenseurs de l’idéologie sioniste de trouver un terme générique vendeur de ce qui est devenu une véritable « Industrie de l’Holocauste » que dénonce Norman Finkelstein.
Sinon pourquoi distinguer le racisme en général du racisme qui touche les juifs ? A moins que des juifs soient persuadés qu’ils font partie du peuple « ELU » ; ce peuple extraordinaire, différent des autres peuples NON ELUS, ordinaires !
Dans ce cas, comment pourrions-nous comprendre et surtout qualifier cette distinction comme l’avait fait Hitler avec sa race aryenne pour justifier ces horreurs et crimes abominables. Rappelons que tout cela a été fait avec la complicité des lobbies militaro-industriels et financiers qui soutenaient son projet guerrier, en douce ?
Israël insiste et tente d’obliger les Nations à reconnaitre le caractère juif de son Etat. Etat crée dans un but clair et précis, précisé sans ambiguïté par Théodore HERZL, fondateur du sionisme qui a créé l’Organisation Sioniste Mondiale à Bâle en 1897 qui écrivait : « Comme les Juifs ne peuvent être intégrés dans les autres pays et qu’ils doivent avoir un État à eux…»; il faut donc créer un État. Mais où ? Madagascar ? Ouganda ? Mozambique ? Congo belge ? Chypre? Argentine ? On retient l’idée de la Palestine. « Pour l’Europe nous constituerons en Palestine un morceau du rempart contre l’Asie. Nous serions la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie » lire son livre l’État Juif (1896…)
La barbarie de l’Etat d’Israël qui dure depuis 1948 n’est plus à démontrer.
Allons-nous donc mettre un terme à cet apartheid pour que la Palestine retrouve son caractère laïc et démocratique ? Une Palestine ouverte au juif, au chrétien, au musulman et au sans religion.
Allons-nous avoir le courage pour en finir avec cette allégeance au lobby sioniste qui fait dire à M. Valls, Premier Ministre de la France -république sensée être laïque- des âneries en parlant de la nécessité de sacraliser LA SHOAH et la LUTTE CONTRE L’ANTISEMITISME ?
Et que dire de ces ministres des affaires étranges qui veulent conditionner la reconnaissance de la Palestine ? « On reconnait la Palestine si le Hamas (considéré par ailleurs comme “terroriste”) reconnait le droit d’Israël à l’existence et si cette reconnaissance ne nuit pas au processus de ” paix”… » Une “paix” qui dure depuis plus de 60 ans… Quelle hypocrisie !
Que l’État français et sa classe politique acceptant cette servitude volontaire à Israël cessent de se ridiculiser. Les nations libres n’attendent le feu vert de personne pour exister et se faire entendre.
Hamid Benzekri
Si la France était une Démocratie au lieu d’être une République, le peuple français pourrait reconnaître l’Etat palestinien via un référendum.