À nouveau, la controverse s’est mise à virevolter plus vite que les feuilles d’automne, lorsque des informations ont défrayé la chronique sur la définition revue et corrigée de la « pédophilie » de l’American Psychiatric Association (APA) dans la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, ou DSM V, le livre utilisé par l’industrie de la santé mentale qui énonce les standards de la pratique du métier.
Le tollé concerne ce qui semblait être une redéfinition de la pédophilie en « orientation » dans le DSM V, de mai 2013. À sa publication, il s’était apparemment glissé une erreur dans le texte que personne n’avait pris le temps de relever jusqu’à Halloween. Le livre désignait indûment la pédophilie (un trouble paraphilique) comme une « orientation ».
Le 31 octobre 2013, l’APA a publié une clarification à ce sujet car je suppose que l’erreur avait ouvert un si gros panier de crabes qu’ils ne pouvaient plus l’ignorer plus longtemps.
Celle-ci dit en partie :
L’« orientation sexuelle » n’est pas un terme utilisé dans les critères de diagnostic du trouble pédophile et son utilisation dans le texte de discussion du DSM V est une erreur ; il convient de lire à la place « intérêt sexuel ». En fait, l’APA considère le trouble pédophile comme une « paraphilie » [perversion, obsession – N.D.T.], pas une « orientation sexuelle ». Cette erreur sera corrigée dans la version électronique du DSM V et la prochaine réimpression du manuel.
L’APA soutient fermement les efforts pour poursuivre criminellement ceux qui abusent et exploitent sexuellement les enfants et les adolescents. Nous soutenons également les efforts continus pour développer des traitements pour les personnes atteintes de troubles pédophiles avec l’objectif de prévenir de futurs abus.
Vous pouvez lire ici l’intégralité de la déclaration.
Une autre question « controversée » tourne pourtant autour des paraphiles et des pédophiles eux-mêmes. Il existe des groupes de défense de la pédophilie comme B4U-ACT (un groupe à but non lucratif situé dans le Maryland) dont les membres comprennent des délinquants sexuels fichés qui font de plus en plus pression sur les professionnels de la santé mentale pour « dé-stigmatiser les attitudes sociétales négatives envers les personnes attirées par les mineurs ».
Il semble que les pédophiles commencent à devenir plus sûrs d’eux et agressifs dans la lutte pour leurs droits. Un nombre croissant d’entre eux ont exprimé leur ressenti qu’on les effraye, qu’ils sont caricaturés et qu’on ne leur montre pas assez de sensibilité à cause de leurs préférences sexuelles : les enfants, très fréquemment des enfants de moins de treize ans.

« Stigmatiser et stéréotyper les personnes attirées par les mineurs attise les craintes des personnes attirées par les mineurs, des professionnels de la santé mentale… »
On nous dit que ces paraphiles et pédophiles sont « rejetés », comme le dit cette déclaration de Paul Christiano, délinquant sexuel fiché et porte-parole de B4U-ACT : selon Christiano, les gens devraient être autorisés à célébrer le sexe et la sexualité, « un des quelques plaisirs gratuits dans la vie ». La communauté des personnes attirées par les mineurs, dans son ensemble, se voit « nier leur complexité ».
Nous nions aux pédophiles leur « complexité ». Ça vous accroche ça ?
Christiano et les groupes de défense de la pédophilie cherchent à faire évoluer le regard de la société sur les pédophiles. Le reste de la société, pour reprendre le refrain de Christiano, devrait s’efforcer d’être plus sensible et compréhensif envers les préférences sexuelles, les compulsions et les fantasmes des gens qui souhaitent ardemment violer nos enfants. Nombre d’entre eux ne se contentent pas de « fantasmer » et assouvissent leurs « fantasmes », aux dépens de tous les enfants abusés sexuellement dans ce pays et partout dans le monde.
La société doit faire preuve d’amour envers les pédophiles, c’est ça ? Donc maintenant nous devons nous soucier de rendre les pédophiles heureux et plus à l’aise lorsqu’ils déambulent en s’en prenant à nos enfants, que ce soit dans leur tête ou ouvertement ?
Psychology Today explique ainsi la paraphilie et les troubles paraphiliques :
« La paraphilie est la condition dans laquelle l’excitation sexuelle et la satisfaction sexuelle d’une personne dépendent d’un fantasme ou d’un comportement sexuel qui sont atypiques ou extrêmes. Une paraphilie peut concerner un objet particulier (enfants, animaux, sous-vêtements) ou un acte spécifique (infliger de la douleur, s’exhiber). La plupart des paraphilies sont beaucoup plus courantes chez les hommes que chez les femmes. La focalisation d’une paraphilie est généralement très spécifique et constante.
Une paraphilie se distingue par une obsession de l’objet ou du comportement au point que la satisfaction sexuelle dépende de cet objet ou du comportement.
Les paraphilies incluent des comportements sexuels que la société peut considérer comme répugnants, inhabituels ou anormaux. Par ordre décroissant, les plus courantes sont la pédophilie (activité sexuelle avec généralement un enfant de treize ans ou moins), l’exhibitionnisme (montrer ses parties génitales à des inconnus), le voyeurisme (observer les relations privées de victimes qui l’ignorent) et le frotteurisme (toucher, se frotter contre une personne non consentante), tandis que le fétichisme (utilisation d’objets inanimés), le masochisme sexuel (être humilié ou forcé à souffrir), le sadisme sexuel (infliger humiliation ou souffrance) et le travestissement fétichiste (à différencier du travestissement récréatif) sont moins courants. Certains de ces comportements sont illégaux et ceux qui sont traités pour des paraphilies ont souvent fait face à des problèmes légaux du fait de leurs comportements. Il y a aussi une catégorie intitulée « paraphilies non spécifiées » pour rendre compte des paraphilies qui ne concernent pas des diagnostics déjà nommés comme celles qui impliquent des cadavres, l’urine, les fèces, les lavements et les appels téléphoniques obscènes. »
OK, il y a donc là tout un éventail de comportements sexuels « inhabituels ».
Si vous ne connaissez pas la distinction entre paraphilies et troubles paraphiliques, le DSM V explique (Pdf) :
Changement de termes diagnostics
Dans le DSM V, les paraphilies ne sont pas ipso facto des troubles mentaux. Il existe une distinction entre paraphilies et troubles paraphiliques. Un trouble paraphilique est une paraphilie qui provoque actuellement un désarroi ou un handicap chez l’individu ou une paraphilie dont la satisfaction a impliqué un tort personnel ou un risque de nuire à autrui. Une paraphilie est une condition nécessaire mais non suffisante pour souffrir d’un trouble paraphilique, et une paraphilie en soi ne justifie pas ou ne nécessite pas automatiquement une intervention clinique.
Donc, un paraphile pourrait désirer violer votre enfant mais il ne le fera pas nécessairement. À mon avis, ces gens constituent tout de même un risque pour la société puisque personne ne peut garantir qu’ils ne finiront pas par violer votre enfant.
Ce qui est aussi plutôt perturbant, ce sont les groupes de défense de la pédophilie qui semblent vouloir un changement de politique ou de la façon dont nous, en tant que société, considérons les pédophiles et les individus attirés par des mineurs. Nous devrions être plus « sensibles » à leurs préférences, leurs besoins et leurs fantasmes et accepter tout ça. Les pédophiles ne veulent pas vivre dans la peur d’être stigmatisés ou caricaturés juste parce qu’ils veulent violer votre enfant. Autrement dit, les pédophiles éprouvent aussi des sentiments. Avez-vous vraiment envie de vomir maintenant ?
Ce que je retiens un peu de tout ceci, c’est que nous sommes désormais censés compatir avec des gens qui pensent de cette manière très pathologique et dont nombre d’entre eux tentent, et réussissent à mettre leurs fantasmes en pratique. Ce sont des prédateurs, les gars ! Je ne me soucie pas tant des définitions insipides de l’APA que du fait que des individus là dehors tentent de nous faire considérer leur prédation comme quelque chose de « normal » et d’« inoffensif » et qu’ils visent nos enfants, comme ils le font depuis des générations.
Certains, comme Christiano, plaident pour l’autonomie sexuelle des enfants, de sorte qu’ils puissent être libres d’explorer leur sexualité ouvertement, ce qui bien sûr semble aussi avoir de forts relents de plaidoyer pour la réduction ou la suppression de l’âge du consentement sexuel. Est-ce cela que nous voulons vraiment voir dans notre société ? Notre culture et notre espèce ne se délabrent-elles pas déjà suffisamment comme ça ? Cela ne paraît-il absurde à personne d’autre, consternant, obscène ou relever de l’atteinte à la dignité humaine ? Cela vous donne-t-il des aigreurs que désormais des délinquants sexuels fichés et des violeurs en herbe veulent que nous donnions le feu vert à leurs pensées tordues ? Nous sommes censés être plus « sensibles » envers ce qu’ils traversent ?
Ils plaisantent ou quoi ? Et les enfants ? Y a-t-il quelqu’un pour se soucier de protéger les enfants ? Nous devons nous soucier de protéger et d’apaiser les pédophiles maintenant ? Sérieusement ? Qui le dit ? Le gars qui veut violer votre enfant de trois ans ? C’est notre monde d’aujourd’hui, un monde où tout mal peut être rationalisé ou justifié par quelque contorsion psychologique foireuse, transformé en n’importe quoi, matraqué et vendu comme « acceptable » à un public déjà largement blessé, drogué et abêti.
Nous voyons que notre gouvernement tue des innocents en masse ici et là partout dans le monde et quasiment personne ici, aux États-Unis, ne trouve à redire, mais qu’ont à dire les étasunien sur les besoins des pédophiles ici dans ce bon vieux pays de liberté, patrie des courageux ? Êtes-vous à ce point « courageux » ou dénué de conscience pour laisser de plein gré votre gosse traîner avec un paraphile ou un délinquant sexuel fiché parce que leurs désirs, leurs besoins et leurs sentiments importent aussi ?
Pratiquement personne ne semble se préoccuper de ce qui arrive aux enfants dans les pays étrangers aux mains de psychopathes, mais qu’en est-il de vos propres enfants ? Pensez-vous que l’âge du consentement sexuel devrait être diminué ou supprimé ? Et si oui, à quel âge ? Les pédophiles devraient-ils être encouragés à exprimer leurs compulsions et leurs fantasmes dans des environnements de soutien constitués d’autres prédateurs à l’état d’esprit identique ? Et s’ils voulaient élargir leur scène, disons à la télévision ?
La société devrait-elle considérer « inoffensif » quelqu’un qui désire violer votre enfant tant qu’il n’y a pas « consommation » ? Pensez-vous réellement que quiconque peut garantir qu’on puisse faire confiance à ceux qui pensent aux enfants dans ce contexte quant au fait qu’ils ne passeront jamais à l’acte ? Devraient-ils être autorisés à travailler avec des enfants ou même à avoir des enfants dans leur entourage ? Dans un monde possédant un compas moral, à mon avis, les réponses seraient rapides, évidentes et franches. Mais aujourd’hui, nous vivons dans un monde de plus en plus sans conscience. Les frontières entre le bien et le mal sont effacées.
Est-ce que la tranquillité d’esprit de la personne qui veut violer votre enfant a désormais la priorité et passe avant la tranquillité d’esprit de votre enfant ? Ou de l’enfant de n’importe qui ?
Voulons-nous vraiment voir les groupes de défense pro-pédophiles faire suffisamment pression pour modifier la législation existante qui protège les enfants victimes ? Comment une nouvelle « sensibilité » envers les paraphiles et les pédophiles se manifestera-t-elle dans les rues et les villes de ce pays au regard des lois qui concernent le harcèlement sexuel ? Les fichiers de délinquants sexuels ? Les écoles et les maisons de cultes ? Souvenez-vous que nous avons déjà un énorme problème de prédation sexuelle vis-à-vis des enfants dans ce pays, et partout dans le monde, avec une grande majorité de crimes qui ne sont pas signalés.
Pouvez-vous en même temps nourrir et accepter l’idée que s’il n’y a pas « consommation », il n’y a pas de « problème » ? Il n’y a pas de problèmes tant que le paraphile/pédophile garde son « bazar » dans son pantalon ? Devraient-ils même parler aux enfants ? Qu’attendent les pédophiles de notre culture actuelle ? Le reste de la société devrait-elle apaiser les prédateurs et les psychopathes et « comprendre » qu’ils sont vraiment « tout comme nous », à une seule toute petite et minuscule exception près : ils veulent violer nos gosses.
Depuis quand avons-nous besoin de considérer les désirs et les besoins des prédateurs sexuels ? Et qu’en est-il des désirs et besoins de leurs victimes ou victimes potentielles ?
QUI va parler au nom des enfants et les protéger ? Cela devrait-il être désormais acceptable de harceler les enfants à l’école (ou n’importe où) tant qu’il n’y a pas « consommation » ?
Quelqu’un pense-t-il à demander à la longue liste de victimes d’abus ce qu’elles pensent et ressentent à propos des efforts de lobbying des groupes de défense pédophiles ou de la pression qu’ils appliquent et maintiennent politiquement et au sein de la communauté de la santé mentale pour « normaliser » leur prédation compulsive ? Quelqu’un pense-t-il à demander aux enfants de ce pays ce qu’ils pensent du fait de se retrouver au menu d’un festin de prédateurs ? Quelqu’un prend-il la peine de demander quoi que ce soit aux enfants ? à qui sont les enfants qui devraient être sacrifiés pour apaiser ceux qui veulent violer nos gosses ?
QUI fait attention aux enfants ?
Lisa Guliani, ancienne animatrice de talk-shows politiques sur Internet, écrivain politique, chercheuse, activiste, objectrice de conscience, « manifestante connue », se décrit elle-même comme une provocatrice de pensées. Quand elle ne s’adonne pas à quelque étrange combinaison de ce qui précède, elle distribue des sourires aux personnes âgées, et aime aussi la lecture, la musique, les blagues, et sortir avec son pote à quatre pattes, Goose, qui doit encore réaliser qu’il est un chien. Ses rubriques favorites de SOTT? Ce sont trois ex-æquo : Histoire secrète, Maîtres du Monde et Enfants de la Société.
http://fr.sott.net/article/17635-Enfants-au-menu-les-predateurs-cherchent-a-normaliser-la-pedophilie
APA, DSM V, orientation sexuelle, paraphilie, pédophilie, prédateurs
===
De la force de la raison, aux raisons de la force.
En regardant l’émission Les Maternelles (France 5), j’ai découvert la vidéo de la campagne de l’Unicef Chili destinée à alerter les parents sur les dangers de la pédophilie. Je ne sais pas trop pourquoi mais je
suis restée estomaquée, pour ne pas dire sur le cul.
Une campagne choc .
Une campagne vidéo signée Unicef Chili. On y découvre un homme arriver dans un parc d’enfants déguisé en barbe à papa géante. Les enfants se jettent sur lui pour dévorer cette sucrerie rose et les parents ne sont pas en reste. C’est merveilleux, on a envie d’y goûter, d’autant que la petite musique de fond rappelle celle des camions de glaces que l’on peut voir dans les films… quoi qu’un peu plus douce.
Et l’homme tend un flyers avec un message aux parents. La musique prend une note dramatique lorsque les parents lisent le message.
Je préfère confier mon enfant à BANDAR BUSH que de le confier à la mère DÉMOCRATIA en occident
marocains, le roi Mohamed VI exprime son regret, mais tout en s’en lavant les mains, et en rejettant la responsabilité sur d’autres sphères de décision. Dans un communiqué rendu public samedi en fin soirée, le cabinet royal indique que le roi «n’a jamais été informé, de quelque manière que ce soit et à aucun moment, de la gravité des crimes abjects pour lesquels l’intéressé a été condamné commis par le pédophile. » Le communiqué ajoute que «le Souverain n’aurait consenti à ce que Daniel Galvan Fina puisse arrêter de purger sa peine, au regard de l’atrocité des crimes monstrueux dont il a été reconnu coupable. » Le roi a non seulement ordonné une révision urgente de cette décision, qui doit logiquement aboutir à sa remise en détention -si le concerné n’est pas déjà hors de sfrontières-, en qualifiant la libération du pédophile espagnol de «regrettable», mais il exige une enquête pour identifier le ou les responsables de cette négligence «afin de prendre les sanctions nécessaires». Mieux, il donne des instructions au ministre de la Justice afin de proposer des mesures «de nature à verrouiller les conditions d’octroi de la grâce à ses différentes étapes». Il est clair que des bouc émissaires seront
sacrifiés, pour sauver l’honneur du roi. 🙁
http://www.algeriepatriotique.com/article/affaire-du-pedophile-gracie-mohammed-vi-sen-lave-les-mains
http://www.jacquesthomet.com/jacquesthomet/2013/11/10/le-sacre-de-la-pdophilie-en-france-gabriel-matzneff-prix-renaudot-essai/