« La violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien dans la violence [1]. »
« Avec le mensonge, patiemment appris et pieusement exercé, si Dieu nous assiste nous arriverons à dominer ce pays et peut-être le monde : mais cela ne pourra se faire qu’à la condition d’avoir su mentir mieux et plus longtemps que nos adversaires [2]. »
Introduction
L’un des intérêts du 11 Septembre est qu’il a introduit une véritable cassure dans l’opinion publique, un gigantesque fossé entre ceux qui acceptent – peu ou prou – la thèse officielle et ceux qui la rejettent, au point que, du point de vue des seconds, toute personne qui émet des opinions sur la politique internationale tout en admettant le mensonge officiel sur le 11 Septembre n’est tout simplement plus crédible.
Cela ne veut pas dire qu’en découvrant la « vérité sur le 11 Septembre », on passe des ténèbres à la lumière, du mensonge à la vérité pure. Il y a en effet au sein de la communauté des chercheurs de la « vérité sur le 11 Septembre » beaucoup d’incertitude, beaucoup de confusion et beaucoup d’hostilité. Se contenter de dire que Ben Laden n’est pour rien dans les attentats est assez peu risqué. Mais quiconque veut aller plus loin avance sur un terrain semé d’obstacles, de mines et de panneaux trompeurs. Il prend nécessairement le risque de se tromper. Je n’échappe pas à la règle.
La quête sur la « vérité du 11 Septembre » est une œuvre collective. C’est sa seule chance de réussite, car la manipulation qu’elle combat est aussi une œuvre collective, une machine extrêmement complexe et efficace. Personne n’a les moyens de déjouer à lui tout seul tous les tours pervers qui l’attendent dans sa quête. Signaler une erreur, une fausse piste, une fausse citation, un faux document déclassifié, un témoignage suspect, qu’a pu relayer un chercheur sincère n’est donc pas lui faire du tort ; c’est simplement contribuer par le débat à cette quête collective. Et donc je serai moi-même reconnaissant à ceux qui me signaleront et me démontreront mes propres erreurs. Dans cet article, je pars de faits troublants qui demandent explication, et en guise d’explication, j’avance des hypothèses, pas des certitudes. Je n’ai aucune expertise particulière, et sur certaines questions, je suis loin d’être suffisamment informé.
En pratique, la quête de la vérité est une chasse aux mensonges. Il faut aborder chaque information avec un doute systématique. C’est une démarche inconfortable, un peu paranoïaque, mais qui s’impose dès lors qu’on a mesuré le niveau de machiavélisme des « élites cognitives » (Gilad Atzmon) qui sont à l’origine du 11 Septembre et qui, à travers ce coup de poker menteur, espèrent rafler la suprématie mondiale. Les maîtres du mensonge ne se contentent pas de mentir au premier degré. Ils infiltrent et contaminent la dissidence, soit pour la fourvoyer, soit pour la discréditer.
Par conséquent, lorsqu’un doigt est pointé vers un suspect, il faut chercher à savoir à qui appartient le doigt et, parfois, pointer à notre tour le doigt sur le désinformateur. C’est un jeu périlleux, et qui vous vaut inévitablement d’être à votre tour pointé du doigt. Mais c’est la seule méthode pour s’y retrouver dans le labyrinthe de fausses pistes qui a été construit autour du 11 Septembre. On ne peut se contenter d’accepter une information simplement parce qu’elle nous fait plaisir, parce qu’elle conforte notre vision des gentils et des méchants ; il faut la vérifier, la rejeter si elle n’est pas vérifiable, et s’interroger sur sa fonction si elle se révèle bidon.
Il existe aujourd’hui trois thèses dominantes sur les auteurs des attentats du 11 Septembre :
1. Islam Job : la thèse gouvernementale qui attribue les attentats au terrorisme islamique, et à Ben Laden en particulier ;
2. Inside Job : la thèse majoritaire dans la mouvance contestataire, qui accuse l’administration américaine ;
3. Mossad Job : la thèse minoritaire de cette même mouvance, qui fait figure de contestation dans la contestation, et qui incrimine un réseau sioniste proche du Likoud.
Il existe des variantes de chaque thèse et des positions intermédiaires ou transitoires, mais trois camps s’affrontent clairement aujourd’hui : le premier traite le second de conspirationniste, et le second traite le troisième d’antisémite, chacun justifiant ainsi son refus de répondre aux arguments qu’on lui oppose. Reconnaître cette réalité de terrain, c’est-à-dire dépasser la vision bipolaire d’une guerre de l’information entre menteurs officiels et 9/11 truthers, pour s’intéresser au débat (ou l’absence de débat) entre inside-jobbers et mossad-jobbers, est le premier pas d’un changement de paradigme en « 11-septembrologie ».
Cet article adopte comme point de vue la troisième thèse. Je fais partie du nombre grandissant de gens qui, après des milliers d’heures de recherche, sont parvenus à la conviction que l’opération du 11 Septembre a été orchestrée par un réseau sioniste, dans le but d’entraîner les États-Unis dans une « guerre contre le terrorisme » de leur invention, dont le seul bénéficiaire ultime sera Israël. Car pour Israël, comme l’a immédiatement compris Benjamin Netanyahou, les attentats du 11 Septembre, « C’est très bon. […] Ça va générer une sympathie immédiate, […] renforcer le lien entre nos deux peuples [3]. »
Je ne vais pas faire ici l’inventaire des indices incriminant Israël ; je renvoie le lecteur à mon livre JFK-11 Septembre : 50 ans de manipulations et à mes articles antérieurs. Le sujet du présent article n’est pas la vérité sur le 11 Septembre – qui a fait quoi et comment –, mais plutôt la guerre de l’information sur le 11 Septembre : qui dit quoi et pourquoi ?
On peut remarquer d’emblée que les thèses 1 et 3 incriminent chacune une puissance extérieure aux États-Unis, contrairement à la thèse 2. Avant tout examen des preuves, une thèse du type outside job est naturellement plus crédible que la thèse inside job. Il y a quelque chose de monstrueux dans l’idée qu’un État trompe et terrorise ses propres citoyens et en sacrifie des milliers dans le but de déclencher une série de guerres qui ne sont même pas dans son intérêt. Par comparaison, l’idée qu’une puissance étrangère attaque les États-Unis en accusant une tierce puissance paraît presque « de bonne guerre ». Cette remarque est importante car elle conduit à s’interroger sur les moyens déployés pour convaincre la dissidence d’adopter massivement la thèse 2 plutôt que la thèse 3, a priori beaucoup plus crédible. C’est l’une des questions à laquelle nous allons essayer de répondre.
L’hypothèse que les véritables cerveaux de l’opération ont agi pour le compte d’Israël n’implique pas que l’administration de Bush Junior est innocente. La thèse 3 admet que la thèse 2, au contraire de la thèse 1, n’est pas complètement fausse et repose sur des éléments probants. Mais elle prétend également que les défenseurs de la thèse 2 exagèrent la portée de ces éléments tout en occultant les éléments incriminant Israël. La question qui se pose est dans quelle mesure cette démarche est intentionnelle, c’est-à-dire dans quelle mesure la thèse 2 constitue une « opposition contrôlée » destinée à recouvrir la vérité de la thèse 3.
Poser ce type de question, ce n’est pas soupçonner d’hypocrisie toute personne défendant une thèse erronée ou incomplète. La majorité des gens qui adhèrent à telle ou telle thèse le font sincèrement. Je suis moi-même passé par les trois cases en toute sincérité. On peut en revanche partir du principe que ceux qui maintiennent les masses dans l’erreur avec persévérance se situent dans le mensonge. D’une manière générale, il est légitime de s’interroger sur les motivations de ceux qui créent les mouvements d’opinion, et sur l’origine des moyens dont ils disposent. Et lorsque leur mensonge est prouvé, on doit en tirer des conclusions logiques.
En première partie, nous allons démontrer que le mensonge n’est pas l’apanage de la thèse officielle. Il ne suffit pas qu’une personne s’oppose au mensonge officiel pour qu’elle mérite automatiquement notre confiance aveugle. Le but des deux exemples qui suivent est, d’une part, d’inciter à l’esprit critique vis-à-vis des thèses dissidentes, d’autre part, de montrer la nécessité d’un nouveau paradigme pour tenir compte des couches successives de mensonges élaborées autour de la vérité. Nous poserons les bases théoriques de ce nouveau paradigme dans une seconde partie. Il s’agira forcément d’un modèle réducteur, une hypothèse de travail. Puis, dans une troisième partie, nous verrons si ce nouveau paradigme permet de résoudre certaines questions techniques délicates qui divisent les chercheurs de la vérité sur le 11 Septembre. Enfin, je concluerai en suggérant que ce paradigme possède une portée plus large que le 11 Septembre, et correspond à une stratégie globale du sionisme.
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L’histoire de ce monde actuel né de la paranoïa des politiciens occidentaux, USA en tête, par rapport au communisme… Et ça continue ! Certes le communisme n’est pas parfait. Mais ils ont jeté le bébé avec l’eau du bain… Des millions de gens morts, des pays entiers dévastés au nom d’un délire parano à grande échelle…
Jusqu’où s’arrêteront-ils ?
quant aux attentats du 9/11 je pense que le jour ou l’hégémonie étasunienne prendra fin le peuple américain demandera des comptes a ses dirigeants ,la supercherie ne survivra pas .