par Hashtable.
Dur constat que celui qu’on peut jeter sur la société occidentale actuelle : nous en vivons, actuellement, la partition consternante en deux sociétés parallèles mais de moins en moins capables de vivre ensemble sinon en harmonie au moins en coordination.
D’un côté les gouvernants, les « gagnants » de la mondialisation (ou en tout cas ceux qui croient y gagner) et de l’autre, les peuples, les foules des anonymes. D’un côté, les élites auto-proclamées, les médias et les administrations nationales et internationales qui, ensemble, constituent une véritable force d’occupation du peuple.
De ce côté-ci, on trouve les dirigeants (politiques nationaux, internationaux, de multinationales) dont une partie se réjouit de la situation qui leur permet de gagner en importance, en temps d’exposition, et surtout en pouvoirs puisque chaque montée de tension qu’ils organisent sciemment leur permet de grignoter les libertés de la seconde société.
En général, ces politiciens sont nourris de l’importance qu’on leur accorde, mais n’ont pas autre chose que les informations que leur fournissent, toujours avec plusieurs temps de retard, leurs adjoints et conseillers, de façon majoritairement écrasante choisis pour leur capacité à jouer les bénis-oui-oui, à être toujours d’accord avec leurs politiques.
Or, ce sont des informations tardives et biaisées, obtenues auprès des sources qui sont toutes lourdement teintées de calculs politiques, et nourries d’une propagande maintenant omniprésente et visible. Dans ce flot d’informations où toute voix dissidente est immédiatement censurée, ou toute question – pouvant générer des réponses aux implications lourdes de remise en question – est immédiatement classée taboue, il devient impossible d’avoir une vision équilibrée, raisonnable, puisque précisément, tous les arguments en opposition avec les discours officiels ont été éliminés non par le raisonnement mais par la censure ou, pire encore car invisible, l’auto-censure.
La course à l’échalotte lamentable dont nous sommes tous témoins est une magnifique illustration de cette endogamie terminale des idées de la classe dirigeante.
De l’autre côté, le peuple, pour le moment, subit.
Accablé des tourments que les premiers lui infligent sans comprendre qu’ils jouent là un jeu fort dangereux, il choisit pour le moment l’apathie, par défaut : ne se croyant pas nombreux, n’étant guère organisés et la démarche d’opposition nécessitant une énergie et des moyens humains ou financiers rapidement importants, ses membres se croient seuls, éparpillés, minoritaires.
Petit-à-petit cependant, des réseaux s’organisent, les témoignages se font de plus en plus nombreux, la visibilité d’une opposition grandit ce qui pousse à l’entraide des uns et des autres contre ce que chacun perçoit, de façon plus ou moins diffuse pour le moment, comme une dérive de plus en plus grave.
Ce n’est, bien évidemment, qu’un embryon, qu’un début de cristallisation d’opposition mais elle reste indispensable pour rappeler aux uns et aux autres que la technique employée, « diviser pour mieux régner », vieille comme le monde, ne marche que si, justement, les individus, manipulés par la peur qu’on a créée de toute pièce à cette fin, se croient seuls et n’osent alors pas s’exprimer, s’opposer. Cette technique, composée de petits pas toujours plus loin vers l’abomination, a déjà été employée, avec « succès ». Veut-on vraiment reprendre le même chemin ?
Auschwitz survivor Marian Turski, 94:
“And that’s how it is done, step by step, slowly.” pic.twitter.com/ewla4GCjeu— Know Your Human Rights (@HumanRights4UK) December 3, 2021
Cependant, une réponse existe, et puisque ces deux sociétés ne veulent plus travailler de concert, une partition peut s’organiser ; une société parallèle peut se mettre en place dans laquelle les premiers ont une prise de plus en plus faible, puis nulle sur les seconds.
Cela peut passer par l’école à la maison pour les enfants, qui coupe ces derniers des influences de plus en plus puissantes de la propagande d’État poussée partout et en premier dans ces lieux d’apprentissage. La création d’écoles privées hors contrat témoigne, même dans les cités sensibles, d’une prise de conscience de la nécessité de sortir les enfants du cadre délétère qui leur est maintenant quasiment imposé. Du reste, il n’est qu’à voir de ce que les parents de l’autre société, celle qui veut asservir la seconde, acceptent ou non pour leurs propres enfants. Bizarrement, l’école de la République n’a pas leurs faveurs. De la même façon, l’arrêt complet des médias traditionnels au foyer devient une nécessité impérieuse tant télévision (d’État ou presque) et réseaux sociaux sont devenus éminemment toxiques.
Cela peut aussi passer par les choix faits jour après jour, depuis la façon dont on favorise une vie moins citadine (sans verser dans l’imagerie caricaturale d’un retour à la campagne aussi fantasmée qu’irréalisable en pratique) à celle dont on peut utiliser son propre portefeuille tant que c’est encore possible, en retirant par exemple ses billes (boursières ?) des entreprises qui jouent les pires jeux des gouvernements, en arrêtant d’acheter les produits et les services des entreprises dont les prises de positions publiques montrent leur connivence complète avec ce qui se met actuellement en place.
Pour ceux qui le peuvent et qui le comprennent, favoriser une société parallèle passera probablement par les voies de sorties que constituent les métaux précieux (l’or, l’argent) ou les cryptomonnaies dont l’usage tend à se démocratiser petit-à-petit.
Il faut comprendre en effet que les politiciens, les médias et les grosses entreprises ont besoin de consommateurs dociles, mais que l’inverse n’est pas vrai.
Pour les politiciens, c’est assez visible tant leur valeur ajoutée à la société est clairement négative ; pour les médias, les tempêtes propagandistes et la médiocrité affligeante des productions actuelles, leur connivence assumée avec le pouvoir en place rend leur disparition aussi inévitable qu’absolument sans douleur (ce sera même un bénéfice net pour tous) ; enfin, pour ces multinationales qui ont utilisé la connivence pour gagner des parts de marché ou étouffer la concurrence, elles proposent des solutions qui ne sont pas optimales et loin s’en faut : dans un marché libre, leurs produits et leurs services seront rapidement balayés. Le marché actuel, englué de règlementations, de normes imposées d’en haut, de contraintes pour mieux servir les États et leurs inféodés, va inévitablement, douloureusement rencontrer ses limites. À ceux qui le peuvent de hâter leur sort.
Bref, il faut, dès à présent, proposer et pratiquer tout ce qui vise à reconstruire une vie plus libre, qui ne peut se comprendre qu’en se détachant progressivement de la tutelle étouffante des institutions étatiques et des commensaux évoqués ci-dessus…
Alors, certes, construire cette société parallèle n’a rien de simple. Mais restons optimiste : c’est déjà en cours et cette société sera inévitable.
source : https://h16free.com
c’est l’établissement d’une économie parallèle!
ça n’est pas la même chose.
Ici encore la notion d’économie prend le dessus
sur la notion de société et tente de réformer pour certains
les processus d’échanges qui comme d’habitude,
seront sous conditions… J’ai peu d’espoir sur ce plan là
qu’en transformant une économie sans transformer
son emprise sociétale, les choses puissent changés!
Ici aussi nous voyons s’établir de petites “communautés”
économiques “coopératives”. Elles fleurissent partout
et sont de plus en plus noyautés par un parfum de discrimination
idéologique… Et pour parler franc, c’est en fait et une fois de plus
le “soit tu es avec nous soit tu es contre nous”!
Je ne pense pas que ça soit autre chose
qu’une certaine forme d’eugénisme à peine maquiller.
dommage de vous contredire sur mes observations;
Mais le petit monde boboiste se fiche bien du petit peuple
à la boite de conserve!
C est celle qui est sous la perfusion systemique du systeme de sante moderne … Les autres , s ils survivent , seront ceux qui vivent dans la macrobio et le 1 ou 2 repas par jour , we protegent de la pluie chimiques et du reste ….
Le monde que l on qualifie de moderne ne peut que auto detruire ; la preuve en est la guerre contre ses populations et les conflits a venir contre des pays en bien meilleur sante economique, culturalle et spirrituelle…..
Le choix reste individuel , il n y aura aucun sauveur….
C est mon humble point de vue, et avoir tort est toujours enrichissant….
Nous sommes passés du collectif à l’ individu ….nous avons quittés la masse informe et sécurisante de l’ océan maternel au cheminement adulte de destin personnel ….le lien avec l’ autre fraternel passera par le Haut spirituel
Prise de conscience dans le fait qu’il ne faut pas attendre que les autres pensent et fassent à votre place.
Prise de conscience dans le fait que l’on n’est responsable et victime que de ses propres choix.
Prise de conscience qu’être un individu ne signifie pas être seul.
L’individu qui ne se projette pas d’une façon ou d’une autre dans le collectif est un égoïste. Celui qui s’y complaît s’y noie rapidement.
La solitude à long terme , ce n’est ni plus ni moins qu’un retour progressif à un petit animal bipède perdu dans un océan de nature et que la prédation va finir par mettre à mal .
Je crois résolument à la force du collectif dans lequel chaque individu apporte sa compétence et sa réflexion et en retour reçoit encore bien plus du collectif .
Je suis tout à fait d’accord. C’est le schéma d’une société qui fonctionne de manière équilibrée.
Ce n’est donc le cas ni de l’ancienne URSS ou de la Corée du Nord ni des multiples clones de la société libérale.
En êtes vous si sûr ? En tout cas , dire que l’URSS était un clone de la société libérale est d’une telle caricature que j’ai du mal à croire que vous la croyez réellement .
toute société qui se respecte se compose d’individus
et que lorsqu’une société demande à ses individus
de ne pas se respecter pour être sociable,
c’est que cette société est mauvaise
pour l’ensemble des individus qui la composent!
L’individualisme n’est pas un problème,
c’est une attitude de survie au même titre
que de se parler à soi même! Là ou ça devient gênant
c’est lorsque celui ci évolue vers le narcissisme et l’égotisme.
Quand à l’égoïsme dont on parle tant
(dans le genre glissement du sens)
Toujours avoir en tête la petite phrase de Wilde
(Oscar et pas Danny)
“Un égoïste c’est quelqu’un qui ne pense à moi!”
Je voudrais aussi parler de ce réseau Solaris qui se met en place à vitesse accélérée sur tout le territoire français et même pour l’instant francophone.
Ce n’est pas une société, mais un réseau d’entraide prévu en cas d’effondrement systémique, qui peut prendre n’importe quelle forme (effondrement économique, ou internet ou électrique, de communications, ou des transports de marchandises… dans un esprit de société parallèle, mais sans idéologie politique ou religieuse, sans dirigeants et dans un esprit radical de responsabilité, d’autonomie et de souveraineté.
Ce réseau global vient en complémentarité des groupes de résistance qui s’organisent ici et là, comme le signale Marie José Moneger.
Sachant qu’il y a des commentateurs qui tirent plus vite que leur ombre sur toute initiative nouvelle pour les démolir avant qu’elles ne puisse rayonner. La guerre se déroulant toujours avec (au moins) deux camps.
Le passage sur la liberté contre l’Etat, le marché libre , les normes et les réglementations ; en gros et sans nuances ni précisions me semble d’une ambiguïté et de confusions douteuses ;Bobo ou façon de détourner et manipuler en douce?
Voilà une vidéo qui va s’attirer les cris et les moqueries des ségrégationnistes, et pourrait s’attirer la foudre des covido-fascistes institutionnels pour appel à la sédition.
J’imagine qu’elle ne va pas rester longtemps sur YT, mais continuera d’exister sur les plates-formes alternatives.
La vidéo trace, dans un style qui ne plaira pas à tout le monde, l’émergence d’une société de résistance face à la dictature qui s’installe sous couvert covidien.
Un mélange, certes jouissif, de zadisme, d’activisme de rue, judiciaire et numérique, de boycott de l’ausweis, mais visant aussi à recréer du lien, même avec la police, au nom de valeurs fondamentales communes.
V V
https://youtu.be/Qqm9ftNjtmY
Vu les commentaires sous la vidéo, elle devrait etre très appréciée, car c’est excellent pour le moral ef cela donner de l’espoir, aux “résistants” , que nous sommes . Le combat sera peut etre long, mals nous sommes sur la bonne voie .
PS (“acab”, c’est une insulte, antiflic, de préférence, pour ceux qui se comporte comme des barbares)
Un seul commentaire, qui résume tous les autres
Destination Bonheur il y a 21 heures
Merci pour cette vidéo formidable ! Claire, structurée, pleine de bonnes idées, d’outils et de méthode pour résister. Un grand bravo et un grand merci. Je pense que ça va nous aider et que ça va aider beaucoup de monde.
Comme on dit, elle donne de la niac ! Mais elle apporte aussi un début de réflexion et d’organisation à la Résistance.
Si on examine ce qui est au programme (tel que prévu par la Grande réinitialisation), il semble impossible que cela ne se termine pas dans la violence. Cette violence n’est pas souhaitable, mais il est à craindre qu’elle ne soit inévitable.
Il y a une bonne dizaine d’années, le gouvernement de l’Inde lui a enlevé le statut de terre internationale et l’a “annexée”, en particulier en lui intégrant un “secrétaire” du gouvernement.
Hier précisément, ce secrétaire a radicalement pris le contrôle d’Auroville en imposant sa propre vision : de nuit, avec une centaine de policiers et des bulldozers et a commencé à détruire une centaine d’arbres malgré la résistance des aurovilliens qui sont de toutes les nationalités.
Pour dire que nous vivons dans un monde qui ne tolère aucune réalité parallèle et surtout pas quelque chose de bien.
Nous le savions, mais il reste toujours l’espoir à l’être humain, où qu’il soit, de travailler pour un monde meilleur.
Cela se passe à ce moment précis de notre histoire où l’humanité toute entière est agressée et prise en otage par une poignée de milliardaires qui veulent contrôler le monde et réduire de 90 % sa population.
Force, Lumière et Courage à tous les résistants sur la Terre. Nous sommes tous ensemble.
Sans visa, il n’y a plus d’opposant.
C’est bien pourquoi je pense que les sociétés parallèles n’ont d’espoir de survie que dans une patience du tyran qui finira par se fâcher tôt ou tard et c’est bien por àa que personnellement je suis pour tout faire pour gagner au niveau national .
Et sachant que l’hostilité des nations puissantes qui servent de bras armés à l’oligarchie financière mondialiste interviendra tôt ou tard , ce n’est même pas gagné .
Taper sur l’URSS qui s’était donné les moyens de résister et qui a effectivement résisté avant de sombrer dans une déliquescence progressive de son état d’esprit initial est de ce point de vue plutôt malheureux et contre productif !
Les illusions de la valeur !
La société repose sur les rapports de classes, dominant/dominés dans laquelle il n’existe pas de robinsonades.
Ce rapport de classe est l’immanence de l’accumulation de valeur.
L’imposture est l’imposture, elle doit être renversée, mais l’imposture travaille sans le savoir à son propre renversement, puisque le taux de rentabilité du capital est passé de 33% dans la fin des années 90 à 14% en 2021.
Or les capitaux se fichent de ce qu’ils peuvent produire, des bombes ou des jouets, ou des prêts de capital à des pays, le capital circule, reproduction élargie, car le capital immobile dans des institutions est un capital mort.
C’est la recherche infinie, à reproduire le capital qui le fait circuler, la recherche du profit, produit les catastrophes sociales, les emplois précaires, l’ubérisation, l’auto-entreprenariat, des contraintes qui permettent tout en écrasant le travailleur, de lui extorquer le sur-travail (plus value) dans une journée de 8h, 3h ou 4h sont effectivement payés, le restant c’est pour le proprièaire.
La seule source de valeur c’est le travailleur, le reste c’est du crédit une anticipation de plus valeur qui n’est pas au rendez-vous.
Le capital épuise 2 choses, la nature et le travailleur.
Tout les méfaits que nous subissons répondent à cette logique d’accumulation.
Dans la société du capital total et son Etat totalitaire il n’existe pas de monde parallèle, tôt ou tard ne serait-ce que pour assurer ses besoins sociaux le système nous rejoint sans cesse, mêmes ceux qui plein de bonne volonté tel que par exemple le Chiapass Zapatiste, se voulait être une autre forme de société, est rejoint par le capital à un moment donné ils sont obligés de commercer et la fin de l’illusion ne tarde pas.
Si par société parallèles, c’est continuer d’une autre manière les mêmes mécanismes qui ont aboutis à cette société anti-humaine, un autre mode de socialisation basé sur la valeur (or/argent) reproduisent les mêmes effets, car ce sont des valeurs non maîtrisables avec leurs propres logiques d’accumulation.
C’est toute l’imposture de la valeur, qu’il convient de rejeter.
Les rapports entre humains sont des rapports d’intérets égoïstes, ce n’est pas la “nature humaine” qui est spécialement mauvaise, c’est l’humain assujeti à la logique de la valeur.
Si il a pu exister autrefois des secteurs où la vie a pu être bien meilleure, au niveau des relations sociales, des secteur de relatives gratuité, que le captalisme n’avait pas encore phagocyté cette époque est révolue.
Alors, naturellement, il commence avec la marchandise.
la façon de l’omniprésence de la marchandise, comment ce terme insignifiant est la plupart de notre vie quotidienne, qui se passe soit à produire, soit consommer l’échange de produits de base mais ne jamais les remettre en question.
Les produits de base, cependant, contiennent l’ensemble de l’ADN du mode de production capitaliste.
https://www.youtube.com/watch?v=7C109mpFVhc
Je n’ai malheureusement pas trouvé de version Française…
Alors on verra : Proposer cette solution me semble prématuré à moins de baisser les bras définitivement .