Le vice-ministre des Affaires étrangères et des Emigrés, Fayçal al-Meqdad, a appelé à la reformulation de l’ONU, pour qu’elle soit plus efficace, quant à l’exécution de la loi internationale. Al-Meqdad a fustigé, vigoureusement, dans un article publié par le journal libanais, “Al-Binaa”, paru aujourd’hui, le peu de cas fait par l’Organisation internationale, de l’existence du terrorisme, conformément aux critères internationaux et aux résolutions adoptées, par cette organisation, sous le titre de la lutte contre le terrorisme et la guerre anti-terroriste.
« Ce qui est honteux, c’est que le secrétariat général de l’ONU et l’émissaire spécial pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, et d’autres instances internationales, sont unanimes à ignorer, délibérément, la présence du terrorisme, en Syrie, et l’ampleur des dégâts causés par ces phénomènes, au niveau humain et de l’infrastructure », a indiqué Al-Meqdad.
Il a cité, à cet effet, les massacres commis, récemment, par les groupes terroristes, contre les enfants de la ville de Kassab, appelant chaque responsable onusien à avoir honte, parce que l’ONU, à laquelle il appartient, soutient le terrorisme et trouve des prétextes et des justifications pour ce phénomène.
Al-Meqdad a rappelé que la Syrie est un pays fondateur de l’ONU et l’un des rares pays qui recouraient à la loi internationale, à la Charte de l’ONU et à ses Conventions. Il s’en est pris, enfin, à certains responsables de l’ONU, qui adoptent, clairement, une politique de double critère, à l’égard de la région, qui ont dépassé, par leurs positions, l’outrecuidance des administrations américaines successives, dans leur approche des questions de la région.
Depuis mars 2011, la Syrie est confrontée à une crise provoquée par certains pays régionaux et transrégionaux. La crise syrienne est entrée dans sa quatrième année. Des terroristes armés et bien entraînés sont envoyés de plus de 80 pays du monde, en Syrie. Sous le silence de la communauté internationale et l’attitude laxiste de l’ONU, les terroristes continuent de commettre leurs exactions et crimes, en Syrie, et de tuer des citoyens innocents.
L’ONU, dont la mission première est d’assurer la paix et la sécurité, dans le monde, adopte une attitude ambivalente envers les dossiers internationaux. Elle s’acharne contre la Syrie, qui s’est engagée à détruire ses arsenaux d’armes chimiques, et ne dit rien d’Israël, qui dispose, selon les experts, d’entre 300 à 400 ogives nucléaires. Une telle attitude éloigne de plus en plus l’ONU de sa principale mission, qui consiste à sauvegarder la paix et la sécurité, dans le monde.
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