Comment le confinement a-t-il bousculé l’emploi du temps des enfants ?

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Pendant les deux mois de confinement décrétés dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus, les enfants de tous les âges ont dû s’adapter à une nouvelle vie faite d’école à la maison, de loisirs restreints, d’éloignement des grands-parents et des camarades de classe.

Afin de mieux comprendre comment cette période a bouleversé le quotidien des ménages français, nous avons mené une enquête, du 21 avril au 10 mai, à laquelle ont répondu plus de 4 500 personnes, en majorité des femmes, dont 2 154 avec au moins un enfant de moins de 16 ans. À travers un questionnaire en ligne, nous avons collecté des données sur l’emploi du temps des enfants, avant et après le confinement, ainsi que sur les moyens adoptés par leurs enseignants pour assurer la « continuité pédagogique ».

Cette riche base de données, même si elle n’est pas issue d’une enquête représentative de la population, nous permet tout de même de reconstruire une journée type des enfants et ses changements lors du confinement. Elle nous permet également d’identifier les familles qui semblent avoir connu plus de difficultés à s’adapter à ce nouveau rythme.

Devoirs scolaires

En France, le temps passé à l’école augmente avec le niveau scolaire, avec un nombre hebdomadaire de 24h au primaire, 26h au collège (au minimum) et 28h pour les lycéens (au minimum). Les heures consacrées aux activités extra-scolaires augmentent également avec l’âge des enfants, jusqu’au collège, pour ensuite décroître légèrement au lycée.

Pendant le confinement les enfants ont passé en moyenne 2h20 par jour à étudier, une durée bien inférieure au temps passé à l’école en temps normal. Cette durée augmente avec l’âge : elle s’établit à 1h25 en moyenne pour les maternelles, 2h50 pour les primaires et 3h30 pour le collège et le lycée. Il est intéressant de noter qu’elle est plus élevée pour les filles que pour les garçons, et qu’elle augmente lorsque les enseignants proposent des cours en visioconférence.

Une journée scolaire type des enfants avant le confinement. (Note : les pourcentages sont calculés sur une journée de 10 heures.)
Une journée scolaire type des enfants pendant le confinement. (Note : « École » correspond ici à la réponse à la question « Combien d’heures par jour passe votre enfant à étudier, dans une journée scolaire, depuis le confinement ? ». Les pourcentages sont calculés sur une journée de 10 heures.)

La présence des parents à la maison pendant le confinement semble avoir joué positivement sur le nombre d’heures que les enfants ont consacrées à étudier. La présence de la mère semble être particulièrement prépondérante : quand elle est la seule à travailler (et donc le père le seul à s’occuper principalement des enfants), le nombre d’heures consacrées à l’étude diminue.

Entre écrans et livres

Par ailleurs, nous savons que le temps passé devant les écrans (TV, Internet, jeux vidéo, YouTube entre autres) et le temps consacré à la lecture constituent des bons indicateurs du développement cognitif des enfants. La Figure 1 nous montre qu’en grandissant les enfants de notre échantillon passent de la lecture aux écrans, les enfants du primaire consacrant davantage d’heures à la lecture que les enfants du collège et du lycée. Nos données sont donc en phase avec les résultats de l’enquête Ipsos et de l’étude du Centre national du livre sur l’utilisation d’Internet et l’importance de la lecture pour les plus jeunes.

Avec le confinement, le temps passé sur les écrans a doublé, passant d’une à deux heures par jour en moyenne, tous âges confondus. Notons que cela varie d’environ 1h40 pour les élèves de maternelle à 2h50 pour les lycéens. Le temps de lecture (ou de l’écoute d’histoires pour les plus petits) a aussi augmenté pendant le confinement, passant de moins d’une heure à 1h30 environ par jour. Les filles se démarquent des garçons, étant plus enclines à la lecture à la fois avant et lors du confinement.

Comme on pouvait s’y attendre, les enfants qui ont des parents plus éduqués passent moins de temps devant les écrans et plus de temps à lire. C’est une régularité que l’on constate peu importe la période. Les enfants qui passent plus de temps devant les écrans sont également ceux qui, selon leurs parents, font moins de progrès scolaires pendant le confinement, tandis qu’à l’inverse ceux qui ont augmenté le plus le temps de lecture font plus de progrès.

Dans notre enquête, nous nous sommes aussi intéressés au nombre d’heures consacrées aux activités extra-scolaires comme le sport, la musique (ou équivalent) avant et lors du confinement (à distance, en visio). On remarque que ce type d’activités a presque disparu de la vie des enfants pendant le confinement, surtout chez les plus petits. Les familles ont dû également renoncer au soutien des grands-parents, des centres de loisir et des baby-sitters qui, habituellement, gardent 1h30 en moyenne par jour les enfants les plus jeunes.

Cours en ligne

L’emploi des enfants a été bien sûr influencé par les modalités d’enseignement à distance proposées par les enseignants : peu de données sont encore disponibles en France sur les choix des enseignants de différents niveaux.

La Figure 3 montre que les cours en visio et les messageries instantanées ont été plutôt proposés aux collégiens et lycéens, tandis que les élèves du primaire, dans la plupart des cas, ont reçu leurs devoirs par mail. De premières estimations nous indiquent que, malgré leur moindre utilisation, les cours en ligne sont associés à une meilleure progression des collégiens et des lycéens et sont sans effet pour les enfants les plus jeunes. On peut imaginer que la relation médiée par l’écran ne convient pas aux plus petits qui ont davantage besoin de contact humain.

Modalités pédagogiques utilisées par les enseignants pendant le confinement, par niveau scolaire

En comparant nos données avec les données équivalentes collectées par notre équipe en Italie sur la même période, nous remarquons que le temps consacré à l’école à la maison a été plus important pour les enfants italiens. Cette différence est vraisemblablement due à une offre plus importante de cours en ligne, en particulier pour les lycéens (Figure 4).

Pour autant, les parents italiens témoignent de plus d’anxiété sur la qualité de l’apprentissage de leurs enfants sur la période du confinement. Les enfants italiens ont passé aussi plus de temps devant les écrans : 50 minutes de plus en moyenne. Ils n’ont d’ailleurs pas augmenté leur temps de lecture, contrairement à leurs voisins français.

Modalités pédagogiques utilisées par les enseignants pendant le confinement, par niveau scolaire, en Italie

Notre enquête montre aussi que bon nombre d’enfants ont connu non seulement des difficultés d’apprentissage, mais également une dégradation de leur état émotionnel, les deux éléments étant par ailleurs corrélés. Au moins 35% des enfants de notre échantillon sont concernés par ce problème, principalement entre 3 et 10 ans.

Dans la suite de notre travail, nous allons nous focaliser sur les réponses qui concernent les progrès des enfants dans leurs apprentissages et les difficultés que les parents ont ressenties dans le suivi des enfants, ainsi que l’état émotionnel des membres des familles pendant le confinement.

Notre démarche a pour but d’aider à identifier les élèves « décrocheurs » qui, théoriquement, auraient dû être prioritaires pour le retour à l’école et qui devraient, par ailleurs, bénéficier d’une attention accrue de la part des enseignants et des institutions éducatives à la prochaine rentrée.

source : https://theconversation.com

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legrand
legrand
29 juin 2020 9 h 45 min
VACCIN COVID 19
la gaffe de l’OMS

L’OMS admet par inadvertance que les vaccinations
ne fonctionneront pas contre le coronavirus
(le 18 mai 2020 / Par Ethan Huff)

En essayant de maintenir la pandémie aussi longtemps que possible, il semblerait que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) insiste pour que le développement de l’immunité naturelle contre le coronavirus de Wuhan (COVID-19) ne soit pas possible, et que le seul espoir de la société soit un vaccin.
Mais si l’immunité naturelle est hors de question, alors pourquoi l’immunité induite par le vaccin serait-elle meilleure ? Et bien sûr on ne parle pas des effets secondaires plus ou moins gravissimes, voire mortels, dont l’histoire depuis plus d’un siècle relate des statistiques effrayantes dans le monde.
Dans une annonce récente, l’OMS a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve solide suggérant que les personnes testées positives pour le coronavirus de Wuhan (COVID-19) et rétablies, aient acquis une immunité naturelle – ce qui sous-entend qu’elles pourraient être à nouveau infectées. Mais cette allégation n’est qu’une simple hypothèse opportuniste visant à tenir le peuple obéissant à suivre des « directives de sécurité » comme le port de masque et la distance physique.
En fait l’OMS déplore (craint !) que “Les personnes qui supposent qu’elles sont immunisées contre une deuxième infection parce qu’elles ont reçu un résultat de test positif puissent ignorer les conseils de santé publique”. Evidemment puisque le but de la manœuvre est d’amener tout le monde à accepter le “vaccin”. Une fois que ledit vaccin sera disponible, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, souhaite qu’il soit distribué “gratuitement” à tout le monde – fausse gratuité puisque les contribuables paieront collectivement la facture par l’intermédiaire de leurs impôts. C’est une excellente nouvelle pour l’eugéniste milliardaire Bill Gates, qui se voit déjà encaisser le jackpot pharaonique sur lequel il mise ardemment.
La façon dont Gates, l’OMS et la bande d’extrémistes pandémiques prévoient de maintenir le public dans l’attente du vaccin magique “licorne” est de continuer à semer la peur concernant la menace permanente d’infection. Pourtant, l’une des dernières affirmations qu’ils ont lâchées est que le COVID-19 ne disparaîtra jamais (!!!). C’est ainsi que le Dr Mike Ryan, directeur des urgences de l’OMS, lors d’une récente conférence de presse virtuelle a déclaré :
“Il est important de mettre cela sur la table : ce virus peut devenir juste un autre virus endémique dans nos communautés, et ce virus peut ne jamais disparaître”.
Oui, cela signifie qu’ils admettent implicitement que ce virus, comme tous les Coronavirus grippaux est un mutant permanent, et que tous les vaccins seront donc obsolètes tous les 6 mois ou moins encore, de même que pour la grippe hivernale.
Conclusion : attendre LE vaccin libérateur est vraiment une utopie stupide.
Source de cogiito.com : PAJ

LE FAUX VACCIN OBLIGATOIRE :
un modificateur génétique
de l’espèce humaine
Ce qu’on nous présente comme un nouveau type de vaccin qui va nous “sauver” du Covid 19 est en réalité une modification génétique irréversible de notre ADN, ce qui est pourtant totalement interdit !
Même les traitements homéopathiques de nettoyage ne pourront plus rien une fois le vaccin inoculé…
Voici une lettre d’avertissement inquiétante de la naturopathe allemande Anette Lillinger à tous ses patients s’informant du prochain vaccin contre le coronavirus (traduction).
Je voudrais attirer d’urgence votre attention sur des questions importantes concernant la prochaine vaccination Covid-19 programmée.
Au cours des 20 dernières années, des patients sont régulièrement venus me voir pour être traités parce qu’ils avaient développé des symptômes après avoir été vaccinés.
Bien entendu, de tels symptômes et maladies associées ayant été produits artificiellement ont toujours été plus difficiles à traiter que les maladies qui découlent de la nature du patient, c’est-à-dire qui sont d’origine naturelle.
En particulier, les conséquences des vaccinations étaient jusqu’à présent principalement dues aux adjuvants ajoutés pour boosters ou stabiliser les substances actives. Ceux qui ne pouvaient pas être éliminés par le corps de certains vaccinés, entraînaient des désordres plus ou moins sévères nécessitant un drainage homéopathique pouvant s’étaler sur plusieurs mois.
Or, en raison du nouveau mode d’action du futur vaccin “contre les coronavirus”, de tels succès de guérison ne seront plus possibles à l’avenir. Pour la première fois dans l’histoire de la vaccination, les vaccins mARN de dernière génération interviennent directement sur le matériel génétique. Ceci a été́ formellement interdit jusqu’à présent, et même considéré comme acte criminel !
De leur côté les politiciens – et les médias à la botte de Big Pharma – banalisent cette question et appellent même à accueillir ce nouveau type de vaccination moderne. Chers amis, je répète qu’après une telle vaccination inédite, il sera impossible d’en guérir les conséquences avec lesquelles vous devrez vivre toute votre vie.
Vous devez savoir qu’à l’heure actuelle on ne sait pas guérir les maladies de défauts génétiques telles que la trisomie 18 ou 21, le syndrome de Klinefelter, le syndrome de Turner, l’hémophilie, la fibrose kystique, le syndrome de Rett, etc.), et le défaut génétique reste en place, une fois présent, pour toujours !
Ces nouveaux vaccins représentent un crime contre l’humanité qui n’a jamais été commis sous une forme aussi large dans l’histoire.
Le Dr Wolfgang Wodarg, médecin expérimenté a déclaré : “En réalité, ce “vaccin prometteur” pour la grande majorité des gens est en fait une manipulation génétique interdite !”
Je confirme :
Il n’y a pas plus grand danger pour l’humanité que le prochain vaccin obligatoire mondial anti Covid 19 qui va être imposé par l’organisation mafieuse “OMS” et les états alignés sur l’état profond, d’ici quelques mois…
Et si vous essayez de comprendre la situation vous pouvez deviner pourquoi les gouvernements français et autres interdisent les produits qui guérissent comme l’hydroxychloroquine avec l’azithromycine et autres biothérapies qui guérissent du covid, ainsi que les produits naturels tel l’Artemisia Annua… Il est alors clair que toute cette guerre contre le Professeur Raoult n’a qu’une intention : faciliter psychologiquement la vaccination diabolique programmée…
Transmettre d’urgence cette information autour de vous
est le plus grand acte civique
que vous puissiez effectuer pour l’humanité.

Dernière minute
Brevet de Nanoparticules
par MICROSOFT

Le 26 Mars 2020, il y a au la publication du brevet intitulé : “CRYPTOCURRENCY SYSTEM USING BODY ACTIVITY DATA”, déposé le 21 Septembre 2018 aux USA (date de priorité) par la société MICROSOFT TECHNOLOGY LICENSING LLC, qui, comme vous le savez, a été créée par Bill Gates, et avec laquelle il entretient toujours d’étroites relations. Vous pouvez consulter ce brevet en cliquant sur le lien suivant :
Brevet WO 2020/060606 A1 – PCT/US2019/038084 de Microsoft publié le 26 Mars 2020
Lorsque vous prendrez connaissance de ce brevet, dès l’examen de la Figure 1, et de son contenu, vous comprendrez, avec horreur, les intentions criminelles de Bill Gates et de ses alliés du NOM, au premier rang desquels figurent le président Macron et son gouvernement.
Pour introduire ces nanoparticules dans le corps de la population mondiale, ils n’ont qu’un moyen : vacciner avec le vaccin anti-Covid-19, qui est déjà fabriqué et qui contient les nanoparticules. Ils ont déjà fabriqué et testé plusieurs vaccins. En cliquant sur le lien suivant vous pourrez constater que le vaccin ChAdOx1 nCoV-19 est déjà fabriqué et testé :
Le 28 Mai 2020, de Pomezia, Italie :
L’IRBM’s Advent annonce la fabrication de 13 000 doses de vaccin Covid-19, pour une utilisation dans les essais cliniques de phase 2/3 par l’Université d’Oxford
Ce vaccin a été fabriqué en insérant dans le virus vecteur ChAdOx1 (adénovirus du Chimpanzé) le génome du virus Covid-19, selon le procédé décrit dans le lien suivant :
Fabrication du vaccin ChAdOx1 nCoV-19 : https://covid19vaccinetrial.co.uk/about
Le virus Covid-19, responsable de la fausse pandémie, a été fabriqué par l’Institut Pasteur qui a fusionné avec … Servier !!! , à partir du virus naturel Sars-CoV issu d’un prélèvement respiratoire effectué, en 2003, à l’hôpital français de Hanoi (Vietnam) par les chercheurs de l’Institut Pasteur (voir Brevet Européen EP 1 694 829 B1). Et qui a été transformé comme décrit dans les Brevet US 8,343,718 B2, déposé le 17 mars 2011, par l’Institut Pasteur/Servier.

Le vaccin définitif contient :
• les nanoparticules décrites dans le Brevet PCT/US2019/038084 de Microsoft, dont les personnes vaccinées ne pourront jamais se débarrasser, et qui permettra de contrôler définitivement les personnes vaccinées grâce à la 5G,
• un conservateur qui sera probablement le Thimérosal, dérivé mercuriel mortel strictement interdit chez l’homme,
• et des antibiotiques tels que la Néomycine, la Polymyxine, etc.
Nul doute que toute personne
qui aura pris connaissance de ces informations,
refusera d’être vaccinée.

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Maflor
Maflor
29 juin 2020 10 h 42 min
On peut constater avec désolation que non seulement les enfants ont été confinés dans leurs murs mais surtout leurs propensions à découvrir la nature, les relations humaines et des qualités en voie de développement ont été confinées.
A quoi s’ajoutent en plus les détresses affectives qui sont des confinements du développement de leurs âmes.
jeanpatrick
jeanpatrick
29 juin 2020 18 h 21 min
Pourquoi sous-évaluer les enfants? Si les enfants ont ou ont eu des problèmes c’est parce que leurs parents avaient des problèmes avec cette histoire de confinement. Les enfants s’adaptent aux situations si on leur explique en jouant. Mais si les parents vivent mal ce confinement, il est sur que leurs enfants le vivront mal. Je ne juge personne en disant cela, Combien de parents n’avaient passé tant de temps avec leurs fils et filles? Et il est sur que cette situation n’a pas été facile pour un père et une mère qui travaillent normalement quand leurs enfants sont à l’école. Il n’est pas facile pour nous adultes de jouer avec nos enfants lorsque nous sommes plus habitués à le faire. Regardons plutôt ce qu’on fait les médias pour abrutir nos enfants avec soi-disant virus.